Nous le disions dans notre édition d'hier : l'Etat français a écrit aux juges en charge de l'affaire Tapie pour, en cas de mise en examen de l'homme d'affaires, mettre en place des "mesures conservatoires". En clair : organiser la saisie des biens. Petit inventaire avant le passage de l'huissier (via Le Figaro).
Ça commence par une mauvaise nouvelle : sur les 403M€, il n'en reste qu'environ la moitié, le reste a servi à éponger les dettes. 2e mauvaise nouvelle : la holding que BT a créé en 2010, le Groupe Bernard Tapie Holding (GBT), dont les participations sont valorisées à 215M€... est située en Belgique.
Qu'est-ce qui nous reste ? 2 hôtels particuliers : l'"historique" rue des Saints-Pères (30 à 45M€) et le petit dernier (23 pièces tout de même) sis à Neuilly, acheté par madame Tapie (tiens donc) en 2012 à l'ex-patron de L'Oréal, Lindsay Owen-Jones, pour 40M€. Plus loin de Paris, la villa de Saint-Trop, également achetée en 2012 (47M€)... sans doute pour pouvoir admirer le yacht : le Reborn, 76m de long et tout le confort (piscine intérieure, etc), estimé à 40M€.
Les fonds de tiroirs : le groupe de presse (La Provence, etc), 25M€, le jet (19 places) acheté en 2011 et estimé à 20M€. Rassurés ?
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