L’utilisation d’additifs dans les produits transformés a globalement tendance à diminuer. Les marques nationales se montrent d’ailleurs les plus vertueuses en la matière, apprend-on d’une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
Les marques nationales sont les plus rapides à abandonner les additifs
À l’heure où les Français deviennent plus vigilants sur ce qu’ils mangent, les additifs alimentaires ne sont plus en odeur de sainteté. Les industriels de l’agroalimentaire sentent visiblement la méfiance des consommateurs et adaptent progressivement leurs recettes, peut-on conclure à la lecture d’une étude sur le sujet réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).
La fréquence de produits avec additifs diminue significativement pour l’ensemble des segments de marché : -7 points pour les marques nationales, -4 points pour les marques de distributeurs et -3 points pour les marques de distributeurs entrée de gamme, les distributeurs spécialisés et les produits issus du hard discount. Par ailleurs, le nombre d’additifs différents au sein d’un même produit a tendance à diminuer. Autre manière de dire les choses, la proportion de produits sans additifs augmente de 5 points.
Certains types de produits peinent à se délester des additifs
Il n’en reste pas moins que certains types de produits restent toujours fortement dépendants aux additifs. 84% des confitures contiennent ainsi des pectines, 77% des glaces et sorbets contiennent des mono- et diglycerides et acides gras (E471), 77% des biscuits et gâteaux industriels contiennent des carbonates de sodium (E500), 62% des sauces condimentaires contiennent de la gomme xanthane (E415)… et la liste peut continuer.
L’utilisation de deux additifs est d’ailleurs en hausse : il s’agit des édulcorants glycosides de stéviol (E690) (+0,3 point) et de la sucralose (E955) (+1 point).