L’actionnaire, pire ennemi de la compétitivité française

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Par Time To Sign Off Publié le 12 mars 2014 à 7h02

Encore un article avec lequel on va se faire des amis (celui-ci est tiré d'Alternatives Economiques). Avant de nous envoyer votre mail d'insultes ([email protected]), lisez calmement ce qui suit.

En 2013, le CAC annonce des profits en baisse de 8%... mais des dividendes en hausse de 6%. Au total, 80% des profits du CAC ne vont pas à l'investissement, mais à la rémunération de l'actionnaire. Et depuis 30 ans, cette tendance continue s'observe sur toutes les entreprises (non-financières) françaises : les dividendes captent à présent 85% de leurs profits... alors qu'ils n'en mobilisaient que 30% en 1980.

Résultat : aujourd'hui, les dividendes versés par les entreprises françaises, c'est 2,6 fois leurs dépenses d'investissement. En 1980, c'était 50%. Ceci explique cela.

"Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain." Helmut Schmidt (chancelier allemand de 1974 à 1982)

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