Si l'Europe a longtemps été en pointe au niveau des technologies réseau cellulaire, le vieux continent n'a pu que constater son retard en matière de 4G. Alors que les opérateurs américains et asiatiques ont su rattraper leur décalage en mettant très tôt en place leurs réseaux 4G, les acteurs européens (comme les opérateurs en France), en sont encore à installer leurs antennes.
Pris de court sur la 4G, l'Europe ne veut pas laisser passer le train de la prochaine norme sans fil (très) haute vitesse, à savoir la 5G. Un consortium public/privé a ainsi été mis en place, le 5G PPP, qui regroupe autour d'une même table équipementiers, opérateurs et constructeurs. La mission de ce consortium est d'élaborer de nouveaux standards qui seront au coeur des futurs forfaits 5G… en 2020.
Un consortium pour mettre en place la 5G
À l'heure où la Corée du Sud va débuter ses premiers tests 5G en 2018, il importe en effet que l'Europe se prépare dès maintenant et prenne la tête de cette bataille. Techniquement parlant, la 5G promet des débits mille fois plus importants que la 3G de 2010, avec une autonomie réduite de 90%. La multiplication des terminaux connectés, qui vont bien au-delà des smartphones et des tablettes (les téléviseurs, voitures, montres… sont aussi concernés) nécessite de plus la mise en place d'un réseau capable d'accueillir plus de 50 milliards d'appareils !
Cet article a été initialement publié le 27 décembre 2013.