4G et Free Mobile : Orange passe à la guerre des mots

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 16 décembre 2013 à 23h32

Depuis le lancement de ses offres 4G, Free a une fois de plus semé une belle panique parmi la concurrence. Si Bouygues répond sur le terrain des forfaits, Orange perd ses nerfs.

Orange part à l'attaque verbale

Stéphane Richard, le patron d'Orange, ne mâche pas ses mots et s'en prend vertement à Xavier Niel, son homologue de Free. « Roi de l'embrouille », « prétentieux », « agressif »… les mots d'oiseaux volent bas et Niel est rhabillé pour l'hiver !

D'après Stéphane Richard, « Free Mobile ne dispose que de très peu de fréquences et d'antennes, si on le compare à ses concurrents ». Le trublion possède un réseau de 700 antennes environ, contre 4 600 pour Orange et 5 500 pour Bouygues. Il a ajouté durant une intervention sur RTL que « le coup de com aujourd'hui, c'est qu'on vend la 4G au prix de la 3G parce que c'est de la 3G ». Les offres de Free comprennent, pour le même prix qu'auparavant, des données 4G.

Des menaces sur l'accord d'itinérance

Dans cette interview donnée au Figaro, le PDG de l'opérateur historique ne se contente pas de manier l'invective. Il menace aussi. L'accord d'itinérance, qui permet au réseau 3G de Free de basculer sur celui d'Orange en cas de non-couverture, pourrait ne pas être renouvelé. « N'oublions pas que l'accord d'itinérance 2G/3G n'est pas un droit perpétuel. Orange peut très bien se passer de l'accord d'itinérance. La réciproque est-elle certaine ? »

Sur le plan des offres 4G, Bouygues vient d'annoncer que les clients B&You (la branche low cost) peuvent profiter de la 4G sans surcoût.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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