La « grosse vilaine bulle » que Trump, alors candidat à la présidence, avait identifiée à propos des marchés américain est réelle. Nous vous avons en avons déjà donné 15 preuves dans de récentes Chroniques. Nous versons aujourd’hui cinq nouvelles preuves à notre dossier.
Le patrimoine immobilier des ménages à un plus haut historique
Pour David Stockman, ancien directeur du budget de Ronald Reagan, cette hausse n’est pas viable : « même après la crise financière et les résultats du désendettement, le ratio d’endettement des ménages se situe encore dans les mauvaises places de l’histoire et représente 180% des salaires. »
« Depuis 1999, par exemple, la valeur des résidences principales dans le rapport Flow-of-Funds de la Fed (« F/F report ») est passé de 10 100 Mds$ à 22 700 Mds$, soit une augmentation annuelle de 5,2%. […] Cette bulle de l’immobilier résidentiel a bien moins de capacité à durer que celle de 2006″
Les prix des actions à des niveaux records
Lorsque les cours boursiers atteignent de tels sommets, certains diraient qu’il devient très dangereux de détenir et d’investir dans les actions. Une bulle d’une telle taille dans des indices comme le Russell 2000 devrait être particulièrement alarmante.
Selon Bloomberg, le secteur financier représente plus de 27% de l’indice.
L’immobilier commercial est encore plus haut qu’en 2008
Selon Bloomberg : « 90 Mds$ de crédits hypothécaires sur de l’immobilier commercial contractés en 2007 arrivent à maturité » Le refinancement dans un contexte de hausse des taux sera hasardeux.
Le piège de la dette fédérale
Selon le New York Times, la dette fédérale augmentera de 10 000 Mds$ au cours des 10 prochaines années.
Cette dette fédérale est particulièrement inquiétante au regard des autres bulles financières déjà existantes sur le marché.
Le chiffre d’affaires des entreprises du Dow Jones baisse depuis cinq ans
Wolf Richter de Wolf Street remarque : « Apple, dont le chiffre d’affaires a grimpé en flèche de plus de 1 000% depuis 2006, passant de 19,3 Mds$ à 216 Mds$, a intégré l’indice Dow Jones en 2015, en remplacement d’AT&T. Son chiffre d’affaires ne faisait donc pas partie des 30 composants du Dow jusqu’en 2015.
« Voici donc ce à quoi ressemble les chiffres d’affaires des entreprises du Dow sans Apple (colonnes en bleu) et sans Apple mais avec AT&T (colonnes en rouge). Vous pouvez constater qu’ils ont purement et simplement stagné. »
« Ils étaient en 2016 inférieurs à ce qu’ils avaient été en 2008. […] En terme de chiffre d’affaires, 2016 a été pour les sociétés du Dow hors Apple la pire année depuis 2010 ! Et ce malgré les cinq années d’énormes acquisitions. » Nous continuerons cette semaine à verser les autres preuves à notre dossier de méga bulle sans précédent historique.
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