Le premier jour de chaque mois est synonyme de changements pour certains tarifs et autres prestations sociales. C'est aussi le cas pour ce 1er février, avec des variations (souvent à la hausse…) pour les prix de l'énergie, du tabac et des péages, mais ce n'est pas tout.
En plein hiver, ce n'est jamais très agréable de voir sa facture d'électricité ou de gaz augmenter, c'est pourtant ce que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a recommandé au gouvernement. Les tarifs réglementés de l'électricité augmentent de 1,6 %, ce qui représente une hausse annuelle de 15 euros en moyenne. Pour les professionnels, la facture va être 2,6 % plus élevée. La justification de cette augmentation est liée aux conséquences de la crise sanitaire sur le système électrique français, a expliqué la CRE. Les tarifs réglementés du gaz progressent également : +0,9 % pour les foyers cuisinant au gaz, +3,7 % pour ceux qui se chauffent au gaz, +2,1 % pour ceux qui en ont un double usage. La Commission rappelle que les tarifs réglementés du gaz ont reculé de 14,1 % depuis le 1er janvier 2019.
Les péages en légère hausse
Les automobilistes qui empruntent les autoroutes paient leurs péages un peu plus cher à partir de ce 1er février : +0,44 % sur l'ensemble des réseaux français. Les sociétés d'exploitation sont dans l'obligation de répercuter au moins 70 % du niveau de l'inflation, la hausse prend aussi en compte les chantiers réalisés sur les autoroutes. Les prix du tabac sont aussi orientés à la hausse pour certaines marques comme Camel (+10 centimes) et aussi à la baisse (-10 centimes chez Lucky Strike). Pas de changement chez Marlboro et Winston.
Un « chèque psy » pour les étudiants
Après une annonce par Emmanuel Macron il y a quelques jours, les « chèques psy » sont désormais disponibles. Il s'agit d'un nouveau dispositif destiné aux étudiants en détresse psychologique suite aux confinements et aux couvre-feu. Ce chèque, d'un montant compris entre 30 à 40 € l'unité, permettra « à tous les jeunes qui en ont besoin d’accéder beaucoup plus facilement, et avec une prise en charge, à un professionnel – psychologue, psychiatre ». Tous les étudiants qui le souhaitent peuvent y avoir accès, et la mesure couvrira « un certain nombre » de consultations.
