« Le tri des patients n'est pas une option » et l'allocution d'Emmanuel Macron. Retour sur l'actualité politique du mercredi 31 mars 2021.
Gabriel Attal : « Le tri des patients n'est pas une option »
Le porte-parole du gouvernement s'est exprimé mercredi 31 mars 2021, à la sortie du Conseil des ministres. Il est revenu sur la situation sanitaire de la France et a rappelé le travail des soignants qui « n'ont jamais posé la blouse » et qui « aujourd'hui, nous aident à pousser les murs, à réorganiser les services. ».
Cependant, malgré la tension que subissent les hôpitaux, Gabriel Attal martèle « la France ne refusera pas un malade, le tri des patients n'est pas une option » ajoutant « protéger les Français est notre seule ligne ».
Emmanuel Macron va s'adresser aux Français
La rumeur enflait depuis quelques jours mais c'est à présent confirmé , le président de la République, Emmanuel Macron va s'adresser aux Français mercredi 31 mars 2021 à 20 heures. Le président devrait revenir sur la situation sanitaire du pays en pleine troisième vague du Covid-19 et annoncer les nouvelles mesures.
Parmi les pistes envisagées, le reconfinement total du pays, l'interdiction des déplacements interrégionaux ou bien encore la fermeture des établissements scolaires dès vendredi. Le Premier ministre, Jean Castex, doit de son côté faire un discours devant le Parlement, jeudi 1er avril 2021.
L'Élysée n'apprécie que peu la « flagornerie » de Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, s'était laissé aller mardi 30 mars à une flatterie. « Le Président a acquis une vraie expertise sur les sujets sanitaires. Ce n'est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne et au regard du temps important qu'il y consacre depuis plusieurs mois » avait-il déclaré au sujet d'Emmanuel Macron.
Une flatterie qui ne passe pas. Un proche du président aurait fait savoir au Figaro que la tentative de Jean-Michel Blanquer n'avait pas plu en haut lieu : « On goûte moyennement ce genre de flagornerie. Surtout en ce moment, ce n'est pas au niveau. »
Jean-Michel Blanquer fait l'objet d'une plainte pour « mise en danger d'autrui »
Ce n'est décidément pas une bonne journée pour le ministre de l'Éducation nationale. Après avoir été rabroué pour sa flatterie, Jean-Michel Blanquer fait à présent l'objet d'une plainte pour « mise en danger d'autrui » déposée par 55 membres des « stylos rouges ». Le collectif de professeurs accuse le ministre de « ne pas protéger les personnels en contact avec les enfants » alors que ces derniers « répandent le virus ».
Le porte-parole du collectif, Nicolas Glière justifie cette plainte « On est face à un ministre qui est dans le déni total de la réalité : il nous a dit qu'on n'était plus en danger à la maison qu'à l'école, qu'il n'y avait pas de cas dans les écoles, qui a minoré les chiffres… Les enfants répandent le virus et les écoles sont des clusters, c'est acté. On aurait voulu que les écoles ne ferment pas, mais maintenant on n'a pas le choix. »