L'incertaine candidature d'Emmanuel Macron et le candidat délinquant sexuel. Retour sur l'actualité politique du jeudi 3 juin 2021.
Emmanuel Macron maintient le suspens autour de sa candidature en 2022
Le président de la République se représentera-t-il à sa réélection en mai 2022 ? Pour le moment, le doute persiste et Emmanuel Macron compte bien l'entretenir. Interrogé jeudi 3 juin 2021, lors de son tour de France sur sa potentielle candidature à la présidentielle, Emmanuel Macron est resté évasif estimant qu'il était « trop tôt » pour se prononcer totalement.
Allant plus loin dans cette atmosphère de doute, il a ajouté, « Je vais devoir prendre des décisions, certaines difficiles » et peut-être que ces dernières « ne rendront pas possible » sa candidature. Ainsi, pour le moment, le président de la République l'affirme, il n'est pas en campagne.
Un candidat RN condamné pour agressions sexuelles sur mineur
Éric Dureux, candidat du Rassemblement national aux élections départementales dans les Ardennes, a été condamné pour « agression sexuelle imposée à mineur de moins de 15 ans ». Les faits remontent à 2017, à l'époque âgé de 49 ans, le candidat a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à une inscription au FIJAIS, le fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles.
Sa binôme Véronique Dauchy s'est dite abasourdie par cette découverte, expliquant à France 3 : « Je ne savais pas, je ne connaissais pas cet homme. C'est le parti qui forme les binômes. Je ne l'ai d'ailleurs jamais rencontré. Je n'ai aucun lien avec lui et je n'ai rien à voir avec ces affaires de moeurs. Je ne veux plus jamais entendre parler de lui ».
Sébastien Chenu estime que pour Emmanuel Macron, « la France n'est qu'un souvenir à effacer »
Invité sur Europe 1, jeudi 3 juin 2021, le député Rassemblement national, Sébastien Chenu, s'est montré très critique à l'égard du président de la République estimant que « Pour Macron, la France n'est qu'un souvenir à effacer. » Le député estime ainsi que le chef de l'État est déconnecté des Français et que « tout ce qu'il fait vise à déconstruire ce que nous sommes ».
« Il nous a dit plus d'une fois que l'histoire de la France n'avait pas beaucoup d'importance, et l'a lui-même revisité plus d'une fois. (…) Il ne croit pas en la France, mais en l'Europe », a ainsi déclaré Sébastien Chenu.
Barbara Pompili répond à la tribune anti-éolien de Stéphane Bern
Après le coup de gueule de Stéphane Bern dans le Figaro, fustigeant les éoliennes, la ministre de la Transition Écologique, Barbara Pompili, a réagi sur BFM jeudi 3 juin 2021. Stéphane Bern avait ainsi estimé que « les éoliennes sont une négation de l'écologie », une affirmation à laquelle Barbara Pompili répond, estimant : « Dire que les éoliennes ne sont pas renouvelables, c'est comme dire que la terre est plate ».
La ministre comprend cependant les inquiétudes au sujet de l'éolien mais estime que les critiques de Stéphane Bern sont infondées. Le monsieur Patrimoine estime cependant que « L'énergie éolienne (...) pollue gravement la nature et détruit le patrimoine naturel et bâti de la France, ces sites remarquables de beauté et ces joyaux architecturaux dont nous sommes collectivement dépositaires » .