Le marché français de la musique enregistrée est en hausse pour la sixième année consécutive. En 2022, il a généré 920 millions d’euros, révèle le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP).
Musique : le chiffre d’affaires progresse encore en 2022
En 2022, les Français ont déboursé 6,4% de plus pour de la musique enregistrée
Les résultats sont plutôt encourageants pour le marché français de la musique enregistrée. D’après le bilan annuel du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), 2022 a été la sixième année consécutive de hausse du chiffre d’affaires. La progression a été de 6,4% comparé à 2021. En tout, 920 millions d’euros ont été encaissés par les différents acteurs du marché (producteurs, éditeurs et distributeurs).
Le marché est toutefois très loin de retrouver sa gloire d’antan : les revenus des ventes viennent tout juste de retrouver leur niveau d’il y a 15 ans, mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002. Fait intéressant : le chiffre d’affaires est généré aux trois quarts par les exploitations numériques et un quart par les supports physiques, soit exactement l’inverse de la situation d’il y a dix ans.
Musique : 16 millions de Français ont adopté le streaming payant
Quoi qu’on dise du streaming par abonnement, en 2022 il reste de loin la première source de revenus de la musique enregistrée et le principal levier de croissance du marché, en progression de 11% par rapport à 2021. En 2022, ce canal de distribution a généré 426 millions d’euros de chiffre d’affaires. À ce jour il a été adopté par 16 millions de Français, autant dire que les marges de progression restent importantes. Quant au streaming financé par la pub et au streaming vidéo, ils progressent à un rythme plus soutenu mais génèrent des revenus encore modestes. Ces deux segments représentent respectivement 8% et 9% du chiffre d’affaires des ventes.
S’agissant des supports physiques, le vinyle conserve sa position de support préféré (juste devant le CD) puisqu’il représente désormais 45% des ventes physiques, contre moins de 1% il y a dix ans. Et si les ventes de CD sont stables, celles du vinyle progressent de 13% en valeur.