Et si vous achetiez votre appartement selon des mètres carrés ressentis? C’est ce qu’a jugé bon d’essayer une agence immobilière parisienne dans la promotion d’un de ses studios à vendre sur Paris. La surface totale comprend en effet une partie située sous le toit, et donc non habitable.
« Mètres carrés ressentis » : quand les agences immobilières font preuve d’imagination
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Modifié le 23 mars 2023 à 10h02
Les mètres carrés ressentis, l'astuce des agences immobilières
Les agents immobiliers surprendront toujours leurs clients : voilà qu’apparait la notion de « mètres carrés ressentis ». C’est une première dans le secteur de vente de l’immobilier. Un internaute la découvre sur un site d’agence. Il s’agit d’une annonce pour un studio situé dans le 9ᵉ arrondissement de Paris. La surface déclarée est de "23,55 m² au sol, 11,53 m² selon la loi Carrez et 16 m² ressentis".
L’agence tente en réalité par cette notion de mieux vendre son appartement en mettant l’accent sur la place disponible sous les combles. Même si celle-ci n’est légalement pas vivable et donc n’est pas comptabilisée dans la surface habitable. Un mètre carré, pour être compris dans la surface habitable, doit nécessairement avoir une hauteur sous plafond d'1,80 m.
Réactions des internautes à l'annonce de l'agence immobilière
La notion de mètres carrés ressentis fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Une internaute plaisante même sur Twitter en énonçant « 26 m² selon les propriétaires, 6 m² selon les précédents locataires », ou encore « Réponds que tu es prête à payer un loyer de 100 euros - 1.000 euros ressentis ». Un autre évoque aussi le recouvrement des murs au moyen de miroirs pour donner l’impression d’un 70 m².
Les mètres carrés ressentis évoluent-ils selon la température extérieure, ou selon le nombre d'appartements voisins? La question restera irrésolue puisqu’il s’agit au final d’une simple technique de communication. Et quoi qu’en dise l’agence immobilière, seule la loi prévaut.