Le géant de la restauration rapide ressent un effet du conflit à Gaza. Le boycott de McDonald’s dans plusieurs pays du Golfe impacte les résultats financiers de l’entreprise. Néanmoins, elle ne connaît pas la crise.
McDonald’s : le conflit à Gaza impacte sa rentabilité
McDonald’s ressent les effets d’un boycott
Le conflit à Gaza engendre des vagues de boycotts qui touchent McDonald's, un effet particulièrement perceptible dans les marchés en développement. Au premier trimestre 2024, la chaîne voit le chiffre d'affaires de sa branche Marchés franchisés à l’international chuter de 3 %, s'établissant à 409 millions de dollars. Ce repli financier reflète directement les tensions à Gaza et l’influence des appels à boycotter les enseignes américaines sur les consommateurs.
Une sorte de représailles après la décision de la franchise israélienne de soutenir l'armée de Tel-Aviv en livrant des repas aux soldats. Cette décision provoque une réaction en chaîne de désapprobation qui touche le réseau mondial de l'entreprise. Pourtant, McDonald’s vient d’annoncer avoir trouvé un accord pour racheter le groupe Alonyal, qui détient 225 magasins en Israël et possède la licence depuis plus de 30 ans.
Répercussions et stratégies de résilience
Malgré le contexte difficile, McDonald's enregistre une hausse globale de son chiffre d'affaires de 5 %, atteignant 6,17 milliards de dollars. Ce résultat, supérieur aux attentes, est soutenu par des performances notables en Amérique latine, au Japon et en Europe, qui ont compensé les pertes des autres régions. L’enseigne explique cette dynamique par une stratégie d’allègements de royalties pour certains franchisés et la mise en place de campagnes marketing ciblées.
En Amérique, la stratégie semble avoir été particulièrement efficace, avec une augmentation de 3 % du chiffre d'affaires. McDonald's booste ses ventes numériques et ses services de livraison. Malgré une augmentation des prix, les clients sont toujours au rendez-vous pour le moment.