L’augmentation du soutien financier de l’État via le programme MaPrimeRénov’ a été annoncée le lundi 12 juin par les ministres en charge de la Transition énergétique, de l’Écologie et du Logement. Cette augmentation vise à stimuler le remplacement des chaudières au fioul et au gaz par une allocation supplémentaire de 300 millions d’euros à partir de 2024.
MaPrimeRénov’: une aide augmentée pour remplacer sa chaudière
Le dispositif de MaPrimeRénov'
MaPrimeRénov' est un dispositif d'aide à la rénovation énergétique destiné à tous les propriétaires. Qu'ils occupent leur bien ou qu'ils le mettent en location. Il offre un soutien financier pour la transition vers des systèmes de chauffage plus écologiques. En remplacement des chaudières au fioul et au gaz. Le dispositif s'adresse à tous les bâtiments de plus de 15 ans. Et ceux de plus de deux ans pour les remplacements de chaudières.
L'aide accordée par MaPrimeRénov' est un montant forfaitaire. Car il est déterminé en fonction des revenus du ménage et du bénéfice environnemental apporté par les travaux. Toutefois, le dispositif offre également des bonifications. Ces dernières incitent les propriétaires à optimiser la performance énergétique de leurs logements. Une manière douce de mettre fin aux "passoires thermiques".
Une aide augmentée de 800 euros pour les ménages les plus modestes
En 2024, le soutien à l'accompagnement des ménages modestes dans leurs démarches de rénovation s'accroîtra de 800 euros, passant ainsi de 1.200 à 2 000 euros. Cette augmentation a pour objectif de rendre le dispositif MaPrimeRénov' plus accessible et d'encourager un plus grand nombre de ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique.
Le gouvernement vise à réaliser 200.000 rénovations conséquentes en 2024, contre environ 90.000 actuellement. Cette initiative fait partie d'un plan plus large pour diminuer de 60% les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment d'ici à 2030. Car à l'heure actuelle, le secteur du logement est à l'origine de 64% des émissions du bâtiment et de 11% des émissions totales de la France.