Emmanuel Macron avance une nouvelle idée sur la scène financière mondiale. Il propose une taxation internationale. Objectif : lutter contre la pauvreté et le changement climatique.
Emmanuel Macron milite pour un nouveau pacte financier mondial
Un nouvel ordre financier mondial en marche
Les grandes villes vibrent au rythme des échanges financiers, Paris ne fait pas exception. En ce moment, se tient dans la capitale française un sommet d'une nature différente : celui d'un nouveau pacte financier mondial. C'est l'endroit où Emmanuel Macron, président de la République, avance une nouvelle proposition en matière fiscale. Ainsi, il milite pour une taxation internationale.
Macron fait une déclaration audacieuse. Il plaide pour une mobilisation globale en faveur des taxes sur les transactions financières, les billets d'avion et le transport maritime. Pourquoi ? Pour financer deux grands combats du moment : la lutte contre la pauvreté et le changement climatique. Ainsi, avec ce geste ambitieux, il veut faire bouger les lignes à grande échelle. En effet, il avance une idée simple : si la taxation n'est pas internationale, les pays qui la mettent en place se tirent une balle dans le pied en matière d'attractivité.
Le pacte financier : entre argent public et privé
Mais l'ambition de Macron ne se limite pas à la mise en place de taxes. Par ailleurs, il invite aussi à une mobilisation des financements privés. Pour chaque euro d'argent public investi, il appelle à lever un euro d'argent privé. Selon lui, le besoin d'une "méthode différente, avec un effet de levier" est indispensable aujourd'hui. En d'autres termes, Macron veut jouer sur les synergies entre l'argent public et privé pour maximiser l'impact des investissements.
Pour mettre en œuvre ce plan audacieux, Macron annonce que la France va réallouer 40 % de ses droits de tirage spéciaux au sein du Fonds Monétaire International (FMI). Ainsi, il s'agit d'un geste concret pour alimenter le flux financier vers les pays les plus pauvres. Par ailleurs, cet instrument monétaire, appelé "Special Drawing Rights" (SDR), permet de compléter les réserves officielles des États. Avec toutes ces annonces, Emmanuel Macron veut faire de la France un leader audacieux dans la transformation financière mondiale.