Depuis Nouméa, le président Emmanuel Macron a dévoilé ses ambitions économiques pour la Nouvelle-Calédonie, marquant une étape cruciale dans la relation entre la métropole et l’archipel.
Macron à Nouméa : le bilan des 100 jours
Un tournant économique pour la Nouvelle-Calédonie
Emmanuel Macron, lors de son discours à Nouméa, a mis l'accent sur la nécessité d'une nouvelle orientation économique pour la Nouvelle-Calédonie. Il a évoqué la situation politique de l'archipel, rappelant les trois référendums sur l'indépendance. Le dernier vote, en 2021, a été marqué par le boycott des indépendantistes, remettant en question la légitimité du résultat. Face à cette situation, le président a exprimé son désir d'ouvrir une « nouvelle page » pour la Nouvelle-Calédonie, notamment avec la fin prochaine de l'accord de Nouméa en 2024.
L'inflation a également été abordée, une préoccupation majeure pour les habitants de Nouméa. Le président Macron a déclaré : « Ça commence à être trop cher. Ça monte, ça monte, ça monte, mais ça ne descend plus ». Cette inflation croissante souligne la nécessité d'une intervention économique pour stabiliser l'économie locale.
Les priorités de Macron pour la France
Au-delà de la Nouvelle-Calédonie, Macron a détaillé les quatre chantiers prioritaires pour la France : l'emploi et la réindustrialisation, la transition écologique, l'efficacité des services publics et enfin, la sécurité et l'ordre. Il a affirmé que pendant les « 100 jours d'apaisement », de nouveaux chantiers ont été lancés, citant le plan "eau" et l'ouverture de nouvelles usines en France. « Les résultats sont là et on avance », a-t-il déclaré.
Sur le plan éducatif, le président a promis une meilleure rémunération pour tous les enseignants et a évoqué « une série de petites révolutions pour notre école ». Parmi elles, l'accueil des élèves dès 2 ans, la revalorisation des enseignants, une amélioration de la réforme du bac et une correction des défauts de Parcoursup. Enfin, face aux récentes émeutes en France, Macron a réaffirmé sa position de fermeté, martelant le mot « ordre » à plusieurs reprises. Il a également évoqué le rôle des réseaux sociaux dans l'incitation à la violence, soulignant la nécessité d'un « ordre public numérique ».