Depuis que le Président de la République a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale, les milieux économiques et entrepreneuriaux semblent le lâcher de plus en plus et encore plus les petits qui vont jusqu’à appeler à voter RN. Il a d’ailleurs lancé « La vie publique n’est pas faite que de gratitude ».
Emmanuel Macron lâché par les milieux économiques et entrepreneuriaux qu’il a tant chouchouté
Effectivement aucun Président n’avait autant chouchouté ses entrepreneurs. Ceux-ci ont dû oublier complétement tout ce dont ils ont bénéficié depuis 2017.
A commencer sur le plan fiscal, par la baisse de 33% à 25% du taux d’imposition sur les sociétés
Puis la fin de la surtaxe exceptionnelle (moins 16.5 milliards d’euros)
Baisse des impôts de production (11.1 milliards d’euros)
Suppression de la CAVE (7.8 milliards d’euros net d’effet positif sur l’IS)
Montée en puissance puis pérennisation des exonérations du CICE (5,2 milliards)
Au total, c’est 28 milliards dont les entreprises ont été exonérées par année entre 2017 et 2024
La seule augmentation fût celle de l’énergie et la France n’en est pas responsable directement.
Les Français ne se sont pas aperçus qu’entre 2017 et 2023, malgré le Covid, les gilets jaunes, l’inflation, le pouvoir d’achat a progressé de 0.5% par année. Depuis 2020 celui-ci a augmenté deux fois plus vite qu’en Allemagne et c’est même pour les 10 % des plus pauvres que la hausse a été la plus élevée surtout avec la prime Macron.
Côté énergie, même si les Français ne s’en sont pas rendu compte, cela fait cinq années consécutives que la France a le taux le plus bas, vérifié par le classement Forbes.
Même la désindustrialisation démarrée il y a trente années semble être vaincue. La France compte 520 usines de plus de 20 salariés qu’en 2016 (sur 16.520). Depuis les lancements de FRANCE 2030, CHOSE France, nous avons fortement avancé sur les secteurs d’avenir ; 4 usines factories de batteries électriques ouvertes et en construction…
Il y a eu aussi un grand chantier : La simplification drastique du Code du Travail avec le plus haut point, le plafonnement des indemnités de licenciement et la sécurisation des embauches.
La simplification du bulletin de paie est en route.
Une première réforme de l’assurance chômage avait durci les règles pour accélérer le retour à l’emploi.
La réforme qui vient de passer avec l’augmentation de la durée d’emploi pour bénéficier du chômage, devrait remettre plus de chômeurs en emploi.
De gros efforts ont été réalisés en matière d’apprentissage, ce dernier était le parent pauvre des politiques de l’emploi. La libéralisation du système en 2018 avec l’octroi d’aides très importantes y compris à l’embauche, ont permis l’insertion professionnelle de 825.000 nouveaux apprentis en 2023.
L’amélioration de l’emploi a été le premier facteur de maintien du pouvoir d’achat général.
Le taux de chômage est passé de 9,6% à 7% à mi 2023 et 7,5% actuellement dû en partie à l’inflation. Plus 2 millions d’emplois ont été créés mais la baisse de l’immobilier a fait remonter le chômage.
Ce qui y a contribué aussi, ce sont les baisses massives d’impôts des ménages :
Suppression de la taxe d’habitation sur la résidence principale (18.6 milliards d’euros)
La réforme du barème de l’impôt sur le revenu (5.4 milliards d’euros)
Suppression de la redevance audiovisuelle (3,2 milliards d’euros)
La flat taxe sur les revenus du capital (1,8 milliards d’euros)
Réintégration des hausses de taxes sur le tabac, l’énergie ; ce sont 30 milliards d’euros de prélèvements qui auront été rendus aux Français.
Presque toutes ces avantages ont été en grande partie financé par de la dette au lieu de restreindre les prestations sociales qui sont à un niveau aberrant dans notre pays.
Malgré cela la cote du Président est désastreuse même s’il en a fait beaucoup plus que tous les Présidents passés avant lui ; « Cherchez l’erreur » !
70% des entreprises ont été massivement aidées pendant le Covid, voire sauvées (le Quoi qui l’en coûte).
Il semble qu’il ne reste plus aucune reconnaissance de ce passage très difficile qui pourtant a augmenté terriblement la note de l’endettement. C’est ce qui lui est reproché en premier par tous les Français, par beaucoup de cadres, d’entrepreneurs, y compris des paysans.
Alors votez utile en votre âme et conscience !