Un million et demi d’euros par mois pour taper dans un ballon en Ligue 1. Cela vous semble excessif ? C’est pourtant le tarif d’un attaquant dans la forme de sa vie au PSG. Pendant ce temps, d’autres clubs se débattent avec des fiches de paie dix fois plus maigres.
Salaires en Ligue 1 : le PSG écrase tout aussi sur ce terrain en 2025
Le PSG, club milliardaire dans un championnat aux poches percées
Le Paris Saint-Germain ne fait pas que d'assomer la Ligue 1 cette saison, et de peut-être devenir la première équipe française à gagner le championnat tout en ne perdant pas un match de la saison. Le club de la capitale continue également d'écraser la hiérarchie des rémunérations. Les douze plus gros salaires de la Ligue 1 sont parisiens. Ousmane Dembélé, qui réalise une année 2025 incroyable, trône au sommet avec 1 500 000 € brut par mois, suivi de près par les défenseurs Marquinhos, Lucas Hernandez et Achraf Hakimi, tous au-dessus du million mensuel.
Derrière ce quatuor en or, les milieux Warren Zaïre-Emery, Vitinha et la recrue hivernale Khvicha Kvaratskhelia s’alignent autour des 900 000 €. Le top 12 est intégralement verrouillé par le PSG, alors meme que les années Messi-Neymar-Mbappé sont passées. Désormais, c’est la défense qui coûte cher !
À partir de la 13ᵉ place, pas que des Parisiens. On retrouve Adrien Rabiot, Pierre-Emile Höjbjerg (OM) et Alexandre Lacazette (OL) à 500 000 € mensuels, rejoints par Geoffrey Kondogbia, Mason Greenwood (OM) ou encore Corentin Tolisso (OL) autour des 450 000 €. Au total, sept joueurs marseillais se glissent dans ce top 30 très sélect
Ligue 1 2025 : des écarts de salaires vertigineux entre les clubs
En moyenne, un joueur de Ligue 1 perçoit 115 761 € brut par mois en 2024-2025, soit une baisse de plus de 16 % sur un an (les pauvres !). La raison principale ? Le PSG a revu ses rémunérations à la baisse depuis les départs de ses stars (notamment celui de Mbappé au Real Madrid en 2024), réduisant ainsi la moyenne globale du championnat.
Le gouffre reste abyssal entre le PSG et les autres : 647 000 € mensuels en moyenne pour le club parisien contre seulement 22 000 € au Havre AC, soit un écart de 29 fois ! Même les clubs bien installés comme Marseille (250 000 €) ou Monaco (140 000 €) sont très très en dessous du PSG. Et derrière, c’est la chute libre : Reims, Angers, Auxerre, Saint-Étienne... tous stagnent sous la barre des 40 000 €.
La crise des droits TV autour du diffuseur principal actuel DAZN et l'instabilité géopolitique de ces derniers mois n’arrangent rien. Les partenaires commerciaux se font plus prudents, et l’ensemble du championnat tire la langue.
Entraîneurs : des techniciens (très) bien payés
Côté bancs de touche, Luis Enrique domine sans surprise le classement avec 1 000 000 € brut mensuels au PSG. Loin derrière, Roberto De Zerbi (OM) suit avec 550 000 €, un montant inédit pour un entraîneur marseillais depuis 2016. Paulo Fonseca, fraîchement installé à l’OL (mais suspendu jusqu'en novembre 2025 pour un vilain geste !), ferme le podium avec 320 000 €.
Le salaire moyen des entraîneurs a grimpé à 178 000 € cette saison (contre 153 000 € l’an dernier), mais cache de lourdes disparités. À Reims, Samba Diawara, encore sous contrat d’adjoint alors qu'il est devenu entraineur principal depuis plusieurs semaines, ne touche "que" 16 000 € par mois, bien en dessous du minimum syndical fixé à 17 920 €.