Législatives 2024 : le meilleur des trois blocs

Je n’ai pas de sympathie pour le bloc RN/Ciotti, celui du Nouveau Front Populaire ou celui des ex-Macronistes, mais les Françaises et les Français vont les mettre sur le podium de l’Assemblée nationale. Et il y a le feu environnemental et financier. Contrairement à la pensée ambiante qui veut ignorer la nuance et qui rejette tout des 3 projets de société selon son idéologie, j’ai décidé d ‘extraire le bon de leurs idées en les complétant de mes expériences de terrain.

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Par Jean-Marc Governatori Publié le 27 juin 2024 à 7h00
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41%Pour 47% des 18/24 ans et 41% des 25/34 ans, la dette de la France « n’est pas un problème »

Mon postulat de base est du simple bon sens : ce n'est pas parce qu'une idée est émise par M. Le Pen, E. Macron ou JL Melenchon qu'elle est forcément mauvaise pour le bien commun ! Partant du principe qu'une Assemblée nationale très disparate et sans majorité absolue, peut-être une chance pour la France. Et que nous avons 2 garde-fous, le Sénat et le Conseil constitutionnel. En effet, avec le coup de poker Macron, nos 577 députés peuvent enfin choisir de débattre sans calcul électoral sur les sujets qui vont impacter la qualité de vie de 68 millions de personnes, puis de voter. Sans tabou ni maître. Les autres postulats sont de savoir quelle société nous voulons bâtir, continuer sur le logiciel compétition ou passer au logiciel coopération ? Toute décision économique et politique doit passer par le filtre santé. Enfin, les mots autonomie, compétence, respect et responsabilité sont les piliers de la nouvelle société à co-construire ensemble.

LES FAITS

Les glaciers fondent, les forêts disparaissent, eaux et airs sont pollués, les terres fertiles sont agressées, les matières premières demandées se font rares donc chères donc pouvoir d 'achat de plus en plus en danger, les finances sont écarlates, le mal être et les incertitudes prospèrent, les guerres tuent de pauvres gens ici et là dans le monde, l'intelligence artificielle guette...

Il est facile de comprendre que nos députés ont là un devoir majeur, mais aussi une opportunité extraordinaire de débattre, de décider, sans arrière-pensée, et de se soumettre aux votes de notre Parlement. Toutes les propositions ci-dessous pourront donc profiter des apports de nos 925 députés et sénateurs. Puis ils votent puis ils veillent à l 'application de ces lois tout en scrutant le travail du nouveau gouvernement composé de politiques et de techniciens. J 'ai mis les sujets par ordre alphabétique.

AGRICULTURE

Il y a plusieurs agricultures, plusieurs types d’exploitations, de 10 hectares à plus de 500 hectares, des agricultures en système conventionnel, bio ou dites de Haute Valeur Environnementale.

L' activité agricole nous enseigne le réalisme et la mesure. « Tout est poison, rien n'est poison » disait Paul Valery, nous y sommes : dans le monde idéal, agriculteurs et écologistes voudraient 0 chimie de synthèse, qu'on parle d'engrais ou de pesticides. C'est possible si la population accepte beaucoup moins d'abondance en rayons alimentaires, des hausses de prix de 10 à 100% et que beaucoup de jeunes choisissent une activité agricole pénible : d'un point de vue environnemental et sanitaire, désherber à la main est le plus sain. Mais on comprend aisément que ces options sont très compliquées. Les agriculteurs sont 100% d’accord pour se passer de chimie de synthèse, mais il faut soit une molécule de remplacement, soit des prix à l’unité plus haut. Oui pour une réduction progressive mais s’en passer totalement, tout le temps et partout, n’est pas réaliste. Évidemment, je respecte et apprécie les 100.000 producteurs et transformateurs qui œuvrent dans l’agriculture biologique en France et les exploitations bio représentent 13% des exploitations agricoles et près de 10% des surfaces. Les soutenir est une priorité.

Les points capitaux liés à l’agriculture sont l’attrait du métier, la charge administrative, la transmission des exploitations, la concurrence déloyale subie, l’impact environnemental, l’impact sanitaire, le recours à la science, le revenu du paysan et l’autonomie alimentaire de nos territoires. C’est l’un des métiers où les revenus sont les plus disparates, même si le revenu moyen annuel serait de 30.000€ pour les salariés agricoles, 23.000 pour les agriculteurs pour 55h de travail en moyenne par semaine !

Le politique courageux a donc compris que faire passer avec insistance le message qui explique que cesser ou réduire les dépenses futiles (acheter un vêtement de marque, des produits sucrés ultra transformés ou changer précocement son portable) afin de pouvoir payer son alimentation au juste prix, est une décision vitale. Et 10 millions de tonnes de gaspillages alimentaires en France chaque année, ça fait très désordre à un moment où beaucoup de nos paysans ne s’en sortent pas. La coopérative de consommateurs « C’est qui le Patron ?! » est une excellente initiative pour aider l’agriculture française.

Il faut aussi mettre en place un programme ambitieux pour le développement de l’agroécologie et de l’agriculture de conservation des sols qui se base sur trois principes fondateurs : le travail minimum du sol (allant même jusqu’à l’absence de travail du sol), les rotations et associations culturales, et la couverture des sols après la moisson par un couvert végétal vivant pendant plusieurs mois. L’initiative internationale « Quatre pour mille » vise à mettre en place ces actions concrètes pour augmenter les quantités de carbone stockées dans les sols.

Les normes, c’est de la sécurité sanitaire pour tous.

La potabilité de l’eau repose sur 70 critères, ce sont les normes propres à l’eau du robinet que nous pouvons boire. Qui voudrait en supprimer ? Les catastrophes maritimes de l’Amoco Cadiz, Erika ou Prestige ont été causées par des normes absentes ou non respectées. Oui, sur les 400.000 normes de notre pays tous secteurs confondus, on peut certainement faire un peu de ménage, mais faire de la démagogie sur ce thème, c’est criminel. Concernant ces contraintes pénibles qui seraient liées à l 'écologie, il ne faut pas de code de la route alors ? Pas de feu rouge ? Pas de stop ? Pas de sens interdit ? Pourquoi nous obliger à rouler à droite ?!
On ne met pas en concurrence une agriculture règlementée avec des agricultures ayant pour seules règles la productivité et le bas prix, c’est totalement stupide ! Il faut la clause miroir dans tout commerce et particulièrement dans le domaine agricole. À marché unique, règles uniques, non ? Obliger nos agriculteurs à subir la concurrence de produits issus de l’Union européenne même, qui ont parfois des programmes phytosanitaires moins stricts sera stoppé.

L’agriculture est donc incompatible avec ce libre-échange-là.

Rétorquer que notre excédent agricole d’une dizaine de milliards pourrait en souffrir ne résiste pas à l’analyse : ce n’est pas forcément vrai car la qualité est vendeuse, et d’autre part, c’est le prix de notre souveraineté alimentaire, de notre santé et d’un environnement durable. Je sais bien que trop souvent le point agricole est une variable d’ajustements dans les traités de libre-échange mais nous sommes tellement déficitaires dans le commerce extérieur global que d’une part, nous avons donc un sacré poids de négociation, que d’autre part, on ne badine pas avec la santé et l’environnement et qu’enfin l’image de la qualité est un vrai avantage compétitif. L’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande est une mauvaise idée et même si j’ai de l’empathie pour la souffrance des Ukrainiens, leur acheter des poulets au détriment de nos producteurs est une faute. Il faut faire savoir que celui qui mange de la viande importée mange souvent des OGM et des antibiotiques. On ne peut pas imposer des règles sanitaires à nos agriculteurs et mettre sur nos marchés des produits malades importés. Même sujet sur la cerise où les producteurs rhodaniens crèvent parce qu’on leur a interdit à juste titre un produit nocif pour la santé, mais nos décideurs politiques acceptent la cerise turque gavée de chimie de synthèse !

C’est pourquoi il est capital que l’étiquetage alimentaire soit clair et visible pour que le consommateur puisse prendre ses responsabilités. Le travail du paysan ça se paye.

➜ Il faut une norme européenne pour les produits alimentaires importés.

➜ Appliquer les lois Egalim qui contribuent à sortir nos agriculteurs des griffes du système agro industriel dénoncé par Hervé Kempf et Nicolas Legendre.

➜ Au lieu de taxer le carburant non-routier des agriculteurs, faisons leur utiliser un agro carburant sans émission mais aussi sans taxe : l’agriculture c’est sacré.

➜ Il y a 500.000 secrétaires au chômage en France, créons une organisation qui permettent aux agriculteurs d’avoir un service administratif par territoire qui les débarrassent de la sur-paperasse.

➜ Programmer la transition de l’élevage industriel est une nécessité absolue, la viande sera plus chère, mais les Français en mangeront moins et se porteront mieux. Le consommateur a là aussi une responsabilité : la chasse au prix bas détruit notre agriculture, la santé environnementale comme la santé humaine.

➜ Nous importons la moitié de nos fruit et légumes, or c’est le métier agricole le plus rémunérateur, élevons donc sa part (en moyenne, nous importons le quart de notre approvisionnement alimentaire).

➜ Nous pouvons aussi mieux orienter les aides européennes vers l’agroécologie.

➜ Soutenir le développement massif de la couverture végétale des sols l’hiver car elle favorise la vie des sols, l’infiltration des eaux et la captation du carbone.

➜ Recenser les terres abandonnées.

➜ L’État doit porter le capital pour permettre aux jeunes de s’installer comme c’est le cas aux Pays-Bas.

➜ Un soutien supplémentaire pour la Bio financé par une taxe sur les produits ultra-transformés.

➜ En matière d’agroforesterie : replantation des haies, maintien des prairies naturelles permanentes, développement des arbres dans les champs

(programme spécifique de la région, Mesures agroenvironnementales et Climatiques (MAEC), aides à l’investissement fléchées),

➜ Développer les alternatives à la fertilisation de synthèse : culture des légumineuses, plateformes de compostage... (formation, financement des projets collectifs, valorisation des initiatives, MAEC, aides à l’investissement fléchées),

➜ Agir pour que chaque région ait sa réserve des semences (on en stocke) et préserver des semences libres, 2 des conditions obligatoires de notre souveraineté alimentaire durable.

➜ Élaborer un objectif 100% compost en récupérant 100% des déchets organiques pour viser l’autonomie pour les engrais et la réduction maximale des engrais azotés de synthèse.

➜ Développer l’agriculture biologique : mettre en place des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) territoriaux non surfaciques, soutenir les installations et les transmissions en bio et de l‘agriculture de conservation des sols

Engager la mutation protéique par la production de légumineuses et la pédagogie nutritionnelle :

➜ Faire apparaître une orientation très claire du Programme Opérationnel du Fond Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) vers les aides couplées aux légumineuses et fruits et légumes et les aides aux élevages durables (herbagers, origine de l’alimentation, etc.),

➜ Mettre en place un Egalim européen.

➜ Multiplier les fermes pédagogiques du type Savoir Vert.

➜ Mise en place d’une option végétarienne quotidienne.

➜ Non à la viande de synthèse.

➜ 50 % de produits à la fois biologiques et locaux d’ici 5 ans.

➜ Arrêt des soutiens aux grands projets inutiles et ruineux conduisant à l’artificialisation des sols.

➜ Préservation des terres agricoles autour des métropoles.

➜ Geler l’urbanisation des sols.

➜ Verdir les villes en multipliant les arbres et les jardins potagers communautaires, en relation avec les habitants, les associations et les élus concernés. Potagériser nos villes est indispensable pour la sécurité alimentaire et climatique des populations urbaines.

Interdire toute importation de produits agricoles aux contraintes environnementales et sanitaires moins exigeantes que celles imposées à nos paysans, c’est la base de la base.

L’activité agricole est plus vaste que produire des denrées alimentaires : elle participe à la vie des territoires, elle est potentiellement grande recruteuse (pas de chômage il y a 60 ans grâce à cette activité), elle est éducative pour notre jeunesse, génératrice de biodiversité, productrice d’énergies et préparatrice de cadre de vie.

➜ Agir contre l’accaparement des terres et permettre à chaque agriculteur qui souhaite s’installer d’accéder à une exploitation pour préserver le modèle agricole familial

➜ Soutenir la filière du bio et l’agroécologie, encourager la conversion en bio des exploitations en étalant leur dette

➜ Rétablir le plan Ecophyto, interdire le glyphosate et les néonicotinoïdes avec accompagnement financier des paysans concernés

CLIMAT ET BIODIVERSITÉ

Les mesures précédentes servent ce chapitre que je complète.

➜ Protéger la forêt en garantissant la diversité des essences, avec une filière sylvicole respectueuse de la biodiversité et des sols, garantissant les qualifications et les emplois des forestiers

➜ Rétablir les milliers de postes supprimés dans le service public de suivi et de protection de la nature : à l’Office national des forêts, à l’Office français de la biodiversité, à Météo France, au Cerema

➜ Décréter un moratoire sur les grands projets d’infrastructures autoroutières

➜ Adopter un moratoire sur les méga-bassines

➜ Mettre en place des règles précises de partage de l’eau sur l’ensemble des activités

Mettre le paquet sur les carburants alternatifs non émissifs de co2 ni de particules nocives pour la santé, ce qui évitera l'imposition de la voiture électrique.

➜ Interdire tous les polluants éternels (PFAS) pour toutes les utilisations, notamment les ustensiles de cuisine

COHÉSION DES TERRITOIRES

➜ Simplifier le millefeuille territorial en poursuivant la déconcentration de l’État dans les territoires et en permettant aux collectivités de réaliser des économies de fonctionnement en regroupant davantage leurs compétences.

➜ Plus de moyens et de compétences pour nos régions

CULTURE

➜ Renforcer le budget public consacré à l’art, la culture et la création pour le porter à 1% du PIB par an

DÉMOCRATIE

➜ Mettre fin à l'élection du Président au suffrage universel. En effet, nous sommes dans une monarchie républicaine et l’élection du président au suffrage universel est une cause majeure de nos maux : le ministre des Finances et le 1er ministre sont en fait des exécutants. Or, l’expérience montre que l’on est plus intelligent à plusieurs que tout seul. D’ailleurs, cette dissolution symbolise les graves égarements liés au pouvoir solitaire. Par conséquent, une grosse solution de nos problèmes budgétaires et autres, se trouve dans l’arrêt du mode d’élection du Président pour fonctionner avec un trio-primo ministériel. Ce dernier sera décidé par les 3 assemblées, l’Assemblée nationale des députés, le Sénat et une nouvelle assemblée de 200 citoyens volontaires tirés au sort (2 par département) ce qui impliquera qu’au moins une partie de ces assemblées vivra totalement dans le réel.

➜ Instaurer le référendum d’initiative citoyenne et mettre en place la proportionnelle aux législatives

ÉCONOMIE

➜ Donner la priorité aux PME pour les marchés publics.

➜ Protéger notre économie de la concurrence déloyale et revoir les accords de libre-échange qui ne respectent pas les intérêts de la France.

➜ Conditionner les aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, sociaux et de lutte contre les discriminations au sein de l’entreprise. Les inscrire dans une stratégie industrielle publique. Exiger le remboursement des aides en cas de non-respect des contreparties

➜ Zéro financement des banques pour les énergies fossiles en commençant par les nouveaux projets

➜ Taxation renforcée des transactions financières

➜ Créer un droit de préemption pour permettre aux salariés de reprendre leur entreprise sous la forme d’une coopérative

➜ Accompagner les reprises des entreprises en SCOP par les salariés

ÉDUCATION

Deux questions fondamentales se posent : Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et quels enfants allons-nous laisser au monde ?

Mettre en place un débat national public de 6 mois, ponctué par un referendum permettant de définir des objectifs pédagogiques, les orientations pour les élèves, de réformer le recrutement et la formation des enseignants, les contenus des programmes incluant l’Education à la parentalité et à la santé, les horaires et l’introduction à la communication relationnelle bienveillante.

On sait qu’un élève ayant du retard dès les premières classes du primaire était candidat à l’échec dans le secondaire ; il est donc indispensable de mettre en œuvre une politique qui permette de mieux repérer dès la maternelle et le primaire les fragilités scolaires (ou psychologiques) afin d’offrir un soutien personnalisé pour compenser au mieux les inégalités socio culturelles (et pourquoi pas un tutorat par un élève plus âgé ?). Cela sera une priorité (tout élève devant avoir un prérequis indispensable à l’entrée en 6eme. 20 % ont de graves difficultés en lecture). S’inspirer de l’enseignement Montessori qui amène à l’autonomie de l’élève est une bonne option, la pratique d’un sport quotidien choisi, instaurer un processus relationnel entre les parents et entre parents / enseignants, résoudra la grave problématique du harcèlement scolaire.

L’effort sera fait en priorité pour le primaire

Nous souhaitons nous inspirer des expériences positives d’écoles innovantes (en France et à l’étranger)

➜ Éveiller le désir et le plaisir d’apprendre et d’enseigner grâce au développement de la motivation et à de nouvelles relations entre les élèves, les enseignants et les acteurs de l’équipe éducative. (encourager l’esprit d’équipe). Encourager la coopération avec les parents.

➜ Passer du collège unique qui a montré ses limites a des parcours diversifiés selon les talents des élèves (avec effectifs réduits pour les plus fragiles).

➜ Intégrer dans le programme l’apprentissage du “comment apprendre’’. La méthodologie est un savoir indispensable (techniques diverses d’organisation et de gestion du mental).

➜ Apprentissage de l’autoévaluation par l’élève

➜ Cultiver au sein des classes la coopération plutôt que la compétition

➜ Instaurer un plan d’Education artistique dès la maternelle : Créativité = Epanouissement (développement des diverses formes d’intelligence).

➜ Améliorer l’apprentissage d’une langue vivante par un séjour dans le pays concerné

➜ Instaurer un tutorat permettant des échanges de savoirs entre élèves, très valorisant pour tous.

➜ Restaurer une autorité analysée avec les élèves, concernant la loi, les règles, le respect et la sanction juste et systématique lors d’un contrat élaboré avec les élèves, l’enseignant s’engageant aussi vis-à-vis d’eux.

➜ Instaurer une éducation à5 l’éco-citoyenneté.

➜ Donner enfin au sport la place qu’il mérite : vecteur de santé, de valeurs, de saine compétition, d’équilibre.

➜ Faire choisir par le jeune une activité sportive ou artistique grâce à un aménagement des horaires l’après-midi (comme dans d’autres pays).

➜ Mise en place de cours d’hygiène de vie, de diététique, de réanimation et de massage cardiaque, en cours de sciences et vie de la Terre.

➜ Mise en place dans chaque établissement agricole des formations biologiques obligatoires. Encourager ces filières.

➜ Développer le contact avec la nature et les animaux (classes vertes pour tous).

➜ Instaurer un lien plus étroit avec les entreprises et embrasser l’apprentissage pour les jeunes qui le souhaitent.

➜ Mise en place d’un module sur les métiers dès le début du secondaire (avec exposés et rencontres des professionnels).

➜ Étudier la suppression du baccalauréat (de plus en plus dévalué et couteux ! 1,5 milliard d’euros d’après le Snpden) remplacé par un certificat de fin d’études sur la base du contrôle continu.

➜ Instaurer un examen d’entrée en fac selon la filière choisie, pour éviter le coût astronomique pour l’état des redoublements de 1ere année (11630 euros par élève/an). Avec un numerus clausus sur les filières.

➜ Changer les formations en vertu des conjonctures économiques pour assurer des débouchés.

➜ Établir un service civique obligatoire de 6 mois entre 15 et 25 ans et lancer des Etats généraux de la Jeunesse.

➜ Réduire les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne européenne de 19 élèves

ÉNERGIES

Toutes les sources d’énergie ont des avantages et des inconvénients. Il est donc urgent de cesser les utilisations évitables.

Construire et déployer une feuille de route tendant à une place prépondérante des énergies renouvelables en 2050 avec une connexion des réseaux européens pour compenser l’intermittence, avec une place significative accordée aux projets locaux et citoyens – associant collectivités, habitants, agriculteurs, syndicats et autres acteurs locaux pour atteindre l’objectif de 15 % d’énergie renouvelable citoyenne en 2030. Cette ambition se traduira en politiques publiques structurantes, telles que :

➜ le financement des réseaux régionaux de l’énergie citoyenne pour accompagner des projets, des campagnes d’information et de communication vers les habitants et les collectivités,

➜ un soutien financier pour encourager l’ancrage territorial des projets, des études et pour l’investissement des citoyens et acteurs locaux,

➜ la mise à disposition d’une ingénierie pour faciliter les coopérations territoriales.

➜ expliquer que ces énergies créent plus d’emplois que les énergies fossiles et nucléaire

Tant qu’on n’aura pas atteint un niveau optimal d’isolation des locaux habités, des transports collectifs et non polluants, une éducation à l’environnement omniprésente et une économie circulaire reine, une part de nucléaire sera nécessaire.

Concernant le nucléaire, une bonne question à se poser est quel nucléaire faut-il, car les EPR projetés seront de l ‘ancienne génération pour leurs sorties prévues en 2035/2040…

FINANCES

La 1ere ressource budgétaire de notre pays se trouve dans la politique de santé : la maladie a couté 300 milliards d’euros à la France en 2023, en comptant les dépenses directes des Français et sans compter le cout de l’absentéisme lié à la maladie.

Par conséquent, une politique de santé où on met le paquet sur l’éducation à la santé et sur la réduction des pollutions, limitera ces souffrances émotionnelles si fortes liées à un décès prématuré ou à une grave maladie, mais aussi donnera de l’air à nos finances publiques.

Lorsqu’un pays affiche 150 milliards d’euros de déficit de budget de l’Etat, 10 pour la Sécurité sociale, 100 pour le commerce extérieur et qui doit par conséquent emprunter plus de 700 millions d’euros par jour pour payer ses fonctionnaires et assurer ses dépenses sociales, proposer encore des avantages aux Français est une agression contre eux.

➜ Faire de l’économie circulaire l’économie maitresse : on répare tout, on recycle tout.

La conséquence est une diminution de la pollution puisque l’on fabriquera moins de produits, une augmentation du pouvoir d’achat et moins d’importations. Si la majorité de la consommation des Français ne provient pas des importations, nous pouvons faire beaucoup mieux. De fait, 64% des produits manufacturés sont importés, et ce taux monte à 87% pour l’industrie du textile et de l’habillement, symbole de la réindustrialisation écologique qu’il nous faut réaliser.

➜ Responsabiliser les Français : la Françe est le pays le plus socialiste au monde : 800 milliards d’euros de dépenses sociales, soit le 1/3 du PIB. Aucun des 200 Etats planétaires ne cumule de tels chiffres. Or, l’action sociale est indispensable pour les accidents de la vie, mais le faire avec si peu de contrôle et tous azimuts, tue non seulement nos finances publiques mais aussi notre pouvoir d’actions sociales de demain. Je propose que soit débattu au Parlement le conditionnement de l’indemnité chômage à partir de 3 mois à une activité non-marchande d’intérêt général à temps partiel. Je suis détenteur du Trophée de l’Emploi, j’ai écrit 3 livres sur le sujet : en fait, le problème n°1 du chômeur c’est le sentiment d’inutilité. Je rappelle que la déprime, l’absence de liens sociaux sont producteurs de maladies, et par conséquent d 'un cout supplémentaire. Que la collectivité donne une béquille à celui qui boite, c’est très bien, que la collectivité la donne à tout le monde c’est inutile et ruineux.

➜ Le NFP veut taxer nos 50 milliardaires et 5000 ultra-riches. Rétablir l’ISF est encore un vrai sujet de débat pour le Parlement mais il y a une meilleure option dans le nouveau logiciel que je propose pour la France : le combat, la confrontation, l’idéologie ont toujours produit du mal commun. Stigmatiser ces individus, vouloir les taxer plus sera contre-productif car ils iront se faire taxer ailleurs. Je propose de les exploiter avec leur accord : leur richesse matérielle est le fruit de leurs compétences, dont celle de savoir s’entourer des bonnes personnes. L’autorité politique de notre pays doit donc leur confier en test pendant 2 ans la gestion d’un projet régional dans le domaine de la rénovation énergétique, de l'agriculture bio, des énergies renouvelables ou de l’économie circulaire, afin qu’ils en fassent une activité rentable pour eux-mêmes et la collectivité. Ainsi, nous mettrons leur savoir-faire entrepreneurial au service du bien commun sans utilisation d 'argent public supplémentaire.

➜ La baisse de la TVA est une mauvaise option car notre situation financière ne nous le permet pas. Et c’est inefficace car l’entreprise n’est pas obligée de reporter la baisse sur le prix de vente outre que cela profite aux plus gros consommateurs qui n’en ont pas besoin. Le chèque ciblé est meilleur.

➜ Une décision étatique d’augmenter significativement les salaires est intenable pour nos 3 millions de PME, et par conséquent facteur de chômage ou de hausse des prix.

➜ Réindexer les retraites sur l’inflation pour un pouvoir d’achat respectueux d’une vie de travail.

➜ Agir efficacement contre toutes les fraudes sociales et fiscales

➜ À chaque passage à l’hôpital ou en médecine de ville, nous présenterons aux Français une facture informative à partir de 2025. Cela favorisera la transparence pour que chaque Français connaisse le coût des soins et contribuera à mieux repérer les cas de fraude.

IMMIGRATION

Je rappelle que les chefs d 'entreprise ont besoin de travailleurs immigrés. Qu’une très large majorité des Musulmans est très bien intégrée et 90% de la population française est non musulmane, comme il y a 40 ans. La viande la plus vendue en France reste le porc et les prénoms les plus données aux enfants, fille comme garçon, sont bien français...

Qu’on ne peut recevoir tous les immigrés qui veulent venir chez nous, il suffit de voir ces centaines de pauvres gens qui doivent dormir à l’extérieur. Mais fermer nos 3000 kilomètres de frontière terrestre est impossible et lorsque l’immigré respecte les lois de la République, il peut être bienvenu. S’il ne les respecte pas, il faut l’expulser.

Les nouvelles règles concernant l’immigration décidées d’une part par l’Union européenne et d’autre part par la France, sont bienvenues car c’est une faute de rendre attractif un territoire lorsque qu’il est dans l’incapacité financière et physique de recevoir de nouveaux arrivants. Les quotas et l’acceptation de réfugiés politiques sont donc les bonnes options.

Concernant Schengen : après les attentats de Paris de novembre 2015, la France a rétabli un contrôle à ses frontières. La convention de Schengen nous le permet, de façon exceptionnelle, proportionnée, limitée et motivée. Cette limite est valable 6 mois, portée à une durée maximale de 2 ans. Or, pour des considérations de sécurité intérieure, la France continue depuis 9 ans à maintenir cette exception.

Le cas de Lampedusa prouve qu’un gouvernement de droite dure rencontre le même problème migratoire qu’un gouvernement modéré. Que heureusement qu’il y a l’Union européenne qui a des institutions, elle induit des rapports réguliers entre gouvernements, pour limiter le problème et repartir la charge. Que les anti-Europe affichent un sacré cynisme lorsqu’ils crient qu’on abandonne l’Italie, ils veulent plus d’Europe ou moins d’Europe ? Que Frontex doit avoir plus de moyens. Qu’il faut agir en amont pour que les migrants n’aient pas envie de venir en masse chez nous (coopérer mieux avec les actifs de ces pays, cesser la concurrence déloyale avec leurs agricultures…). Agir pour une politique climatique mondiale car les phénomènes climatiques extrêmes accroissent les migrations. Diffuser les vrais chiffres, « l’Afrique se déverse en Europe » c'est faux : 1,2 milliard d’Africains et 1 million de demandes d’asile en 2022 pour toute l’Union (demandes issues du monde entier), qui compte elle 450 millions d’habitants. Que les plus grandes migrations africaines se font entre pays africains. Qu’on ne peut pas accepter tout le monde ni refuser tout le monde. Qu’une politique de natalité contrôlée par ces pays est bienvenue.

Notons que la Grande Bretagne qui a quitté l’Union européenne, a conservé son problème migratoire.

➜ Toute délivrance d’une carte de séjour de longue durée sera conditionnée à la maîtrise du Français et au respect des valeurs républicaines. Dans le cas contraire, les préfets pourront retirer le titre de séjour.

➜ Ouvrir des centres de rétention aux frontières extérieures de l’Europe pour examiner la situation des migrants avant qu’ils n’arrivent sur notre sol.

➜ Le droit du sol sera maintenu mais à des conditions à débattre au Parlement. À Mayotte et en Guyane il sera abandonné.

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Quelques individus surdoués et richissimes sont aux commandes et le fait est que la non-utilisation d’un organe le rend inopérant. D’ailleurs, selon des scientifiques, le quotient intellectuel moyen humain baisse. Celui qui dit qu’il suffira d’appuyer sur le bouton stop lorsqu’on trouvera que l’I.A. en fait trop, oublie qu’il y a longtemps que l’I.A. aura supprimé l’effectivité de ce bouton stop. Quand on pense que la finance mondiale repose sur des algorithmes, sur de l’informatique, qu’un krach boursier peut être causé par l’I.A. et ruiner en une minute des millions d’épargnants, qu’un hacker peut bloquer les fichiers d’un hôpital et rendre impossible l’opération urgente d’un patient, que la carte bleue de plus en plus utilisée est pure matière électronique… Un algorithme existe pour nous envoyer des liens selon nos likes ou selon le temps que nous passons sur tel ou tel type de sujet. Par conséquent, il va nous enfermer en matière d’informations sur un goût que nous avons exprimé à un moment donné, nous privant ainsi d’un large spectre d’options. Selon Saadia Zahidi, directrice générale du Forum économique mondial, la désinformation est le risque mondial numéro 1 devant le climat ou les conflits armés ! L’ I.A. fournit de nouvelles armes aux cybercriminels et il n’y a même plus besoin d’être supérieurement intelligent pour inventer une situation qui n’existe pas. Et à l’heure des réseaux sociaux et des chaînes d’informations continues où une « information » peut être diffusée partout une minute après sa diffusion, on imagine les dégâts.

Dans ce monde fictif, le métavers, continent numérique, et le casque de réalité virtuelle, sont des outils qui peuvent faire sortir des millions de personnes (peut-être des milliards) de la réalité, sous prétexte de bien-être. Certains disent que c’est le 6e continent de la Terre mais je crains que celui-là soit en fait le 7e aussi mauvais que le 6e, représenté par le continent de matière plastique dans l’océan Pacifique…

Regardez dans les métros et bus tant de personnes coupées du monde parce que prisonnières de leur écran ou de leurs écouteurs dans les oreilles. L’écran rend seul et tue le lien social. Parmi nos milliers d’amis Facebook, combien sont prêts à nous aider pour le déménagement ?

Il est capital pour nos libertés que d’une part le citoyen bâtisse son discernement numérique pour dépendre le moins possible de cette intelligence, de ne pas croire tout ce qu’il voit et entend car l’I.A. peut donc inventer sa vérité, et que le décideur politique établisse une cloison insubmersible entre les décideurs numériques et la population. Responsabiliser juridiquement ceux qui utilisent l’I.A. de façon malveillante et responsabiliser ceux qui la produisent, est indispensable. L’échelle de l’Union européenne est là aussi le minimum syndical. Une hypothèse a été émise selon laquelle des milliards d’humains pourraient devenir inutiles, les robots remplacent le travail physique et l’I.A., le travail intellectuel. ChatGPT répond alors que l’option de faire un don mensuel à chaque être humain + l’accès gratuit aux divertissements en tous genres, est la bonne voie pour un avenir serein généralisé. Très mauvaise option selon moi. Les scénaristes qui avaient prévu la suprématie de l’I.A. sur notre espèce sont en train de constater que les tristes scénarii se mettent en place, ce n’est plus la planète des singes, mais la planète des ordinateurs. Si vous reliez ce fait à la puissance nucléaire, vous avez Skynet du réalisateur canadien James Cameron. Et savoir que les nouvelles versions de l’I.A. qui arrivent, prennent une voix empathique, elles s’humanisent, cela en dit long sur la suite. Quant à l’ordinateur organoïde, c’est à dire des cellules souches et un cerveau humain pour créer un ordinateur, reliant du tissu cérébral humain à de l’électronique, ce n’est pas enchanteur, non ? Préservons nos jeunes de ce fléau.

A ce titre, nous interdirons l’accès aux réseaux sociaux avant 15 ans pour protéger nos enfants des contenus haineux, pornographiques et du harcèlement en ligne.

JEUNESSE

➜ Créer un chèque-formation mensuel de 200 à 300€ pour les apprentis, les alternants et leurs employeurs.

➜ Augmenter le montant du Pass’Sport à 150 euros et étendre son utilisation au sport scolaire en vue de la rentrée

➜ Créer un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes permettant d’accéder à l’ensemble des trains, transports en commun ainsi qu’aux vélos et voitures en libre-service du territoire français

➜ Fixer la pratique de l’EPS à quatre heures hebdomadaires tout au long de la scolarité et créer une association sportive dans tous les établissements scolaires du premier degré, au sein de laquelle les enfants pourront choisir le sport de leur choix

➜ Porter les moyens du ministère des sports à 1% du budget de l’État

LOGEMENT

Les principales raisons de la crise du logement sont l’inertie des pouvoirs publics face à ceux qui dégradent leur logement, la surprotection du mauvais payeur volontaire, l’encadrement des loyers … être propriétaire et louer est devenu une action humanitaire.

Le cas du logement étudiant est symptomatique : le quart de nos retraités ont 1 pièce disponible. Par conséquent, si 10 % voulaient bien louer c’est près de 500 000 pièces sur le marché ! Mais le retraité n’acceptera que si la formule est simple pour rompre le contrat.

Les squatters parviennent même à faire condamner les propriétaires lésés ! D’où 3 millions de logements vacants en France outre 10 millions de m2 de bureaux qui refusent de se transformer en logements. Malgré 40 milliards d‘euros de fonds publics investis chaque année, les 25% des ménages les plus modestes (le plus souvent locataires) consacrent le tiers de leurs revenus à leurs dépenses en logement. 14 % pour les ménages les plus aisés.

➜ Faciliter l’accès au crédit pour tendre vers une France de 100% de propriétaires.

➜ Recenser tous les logements vacants et les grandes surfaces de bureaux inutilisés, pour réduire les nécessités de construction de logements

➜ Mettre fin au logement social à vie car :

1) Adapter logement social au nombre de personnes qui y habitent. La personne seule occupera au mieux un 2 pièces.

2) Tenir compte de l’évolution des revenus du locataire

3) Faciliter l’échange d’appartement social selon le lieu de travail

4) Faire un bail standard pour donner la possibilité au bailleur social d’expulser le gêneur tous les 3 ans sans recours à l’institution judiciaire.

➜ Afin d’accompagner les ménages en situation de précarité énergétique, lier les subventions accordées aux bailleurs à la rénovation énergétique performante (niveau BBC) des logements sociaux et privés.

➜ Anéantir la précarité énergétique par une rénovation thermique systématique

➜ Déployer le Service public de la performance énergétique de l’habitat (SPPEH) sur son territoire. Les ménages ont besoin d’une information claire sur les aides disponibles et d’un accompagnement humain de qualité tout au long de leur parcours de rénovation énergétique performante pour passer à l’acte. Ce service public de proximité doit :

➜ Pouvoir bénéficier à tous les citoyen.ne.s, et particulièrement les plus précaires;

➜ Proposer une information, un conseil et un accompagnement personnalisé et indépendant,

➜ Couvrir tout le territoire et être accessible à toutes et tous,

➜ Proposer des financements suffisants, notamment par le biais de sociétés de tiers-financement régionales, et pérennes pour les particuliers.

➜ La mise en place d’un tel service public d’information et d’accompagnement des ménages est estimée à environ 3 € par habitant par an (200 millions € par an à l’échelle nationale).

➜ Les formations du bâtiment devront toute prendre en considération la construction « Haute Qualité Environnementale ».

➜ Promouvoir, faciliter et organiser la cohabitation intergénérationnelle.

➜ Faciliter la création d’éco-lieux et l’installation d’habitats légers.

➜ Trop de jeunes, trop de Français qui travaillent accèdent encore difficilement au logement. Pour aider les Français qui travaillent ou étudient à se loger, nous étendrons la garantie de loyers pour faciliter la location tout en rassurant les propriétaires. Elle s’inspirera de la garantie Visale qui bénéficie déjà à un million de jeunes.

➜ Pour les aider à se loger, nous créerons un fonds de rénovation énergétique des logements des classes moyennes et populaires financé par une taxe sur les rachats d’actions. Cela permettra de rénover 300 000 logements supplémentaires d’ici 2027 et d’accompagner les foyers concernés par le retrait/gonflement des argiles.

POLITIQUE ÉTRANGÈRE

➜ Nous resterons dans l’OTAN et nous maintiendrons la dissuasion nucléaire.

➜ Nous aiderons l’Ukraine sans envoi de troupe

➜ Nous exigeons un cessez le feu à Gaza

POUVOIR D’ACHAT

Les réductions de TVA profiteraient à des millions de personnes qui n’en ont pas besoin, les hausses de salaire peuvent mettre en difficulté les entreprises et par conséquent créer du chômage, ou être compensées par des hausses de prix et finalement le consommateur n‘y aura pas gagné. Je rappelle aussi que le déficit public de notre pays s’élève à 5,5 % du PIB et sa dette à 111 % du PIB ! Nous dépassons les 3000 milliards d’euros de dette. Réduire la TVA c’est réduire les entrées fiscales. Et tôt ou tard, ça se paie. Il faut donc cibler. Il y a bien en France 10 millions de personnes qui essaient de survivre sous le seuil de pauvreté, 5 millions de personnes qui sont en précarité alimentaire et 7 millions qui sont en précarité énergétique. Je suis favorable au rétablissement de l’ISF, pour établir un minimum retraite à 1200€, accroitre le chèque énergie chaque fois que nécessaire, octroyer gratuitement et quotidiennement une baguette et 500 grammes de fruits et légumes aux personnes qui le demandent par un accord passé entre les syndicats des métiers concernés et l’État, établir un revenu citoyen mensuel de 500 euros pour les jeunes de moins de 25 ans en échange d’une activité d’intérêt général de 10 heures par semaine…

Au-delà de ces mesures, accompagner et stimuler les SEL (systèmes d’échanges locaux) qui sont des processus par lesquels les gens d’un immeuble ou d’un quartier s’organisent pour échanger leur temps, leurs biens, leurs compétences, développer le co-voiturage qui fera faire de belles économies, multiplier les minibus en zones rurales, la rénovation énergétique, faire de l’économie circulaire l’économie reine en France (on répare tout, on recycle tout), potagériser notre pays, développer au maximum l’éducation à la santé (la maladie est le premier coût pour notre pays et ses habitants avec près de 300 milliards d’euros) donne des marges de manœuvre financière et par conséquent améliore le pouvoir d‘achat.

D’un point de vue global, vous noterez qu’une cause du problème du pouvoir d’achat dans notre pays est son logiciel : le consumérisme et le productivisme créent la raréfaction des matières premières, donc la hausse des prix. La digitalisation à outrance crée du chômage donc des problèmes de pouvoir d’achat. Je rappelle que dans mon livre « Politique écologiste = Plein emploi » préfacé par Albert Jacquard, je démontre qu’une société écologiste est en plein emploi permanent : paysannerie + économie circulaire + rénovation énergétique + énergies renouvelables + services à la personne = Plein emploi.

➜ Pour tous les parents d’élèves, dès cet été des achats groupés de fournitures scolaires pour vous aider à baisser le coût de la rentrée pour les enfants. Ce sera jusqu’à 15 % de baisse des prix sur les fournitures scolaires.

➜ Soutenir le pouvoir d 'achat requiert de préserver l 'équilibre budgétaire du système de retraites , par conséquent on ne revient pas aux 60 ans mais on tient compte des critères de pénibilité

➜ Revaloriser le minimum vieillesse à 1 000 € par mois

➜ Revaloriser les retraites des agriculteurs. Toutes les pensions liquidées à compter du 1er janvier 2026 prendront en compte les 25 meilleures années de revenus de la carrière des agriculteurs.

➜ Permettre d’ici la fin de l’année le remboursement intégral des fauteuils roulants, électriques et manuels, pour nos compatriotes en situation de handicap moteur. Ils seront pris en charge par l’assurance maladie et les complémentaires santé.

PROTECTION ANIMALE

➜ Sortir des fermes-usines, interdire progressivement l’élevage en cages, l'élevage industriel, la pêche industrielle, stopper l'expérimentation animale, les corridas, le commerce de la fourrure , les chasses cruelles .

SÉCURITÉ DES BIENS ET DES PERSONNES

10 000 crimes et délits chaque jour en France, 500 zones de non droit , forces de l ‘ordre agressées, syndicalistes attaqués, rodéos nocturnes, bandes sauvages … 15 lois en 9 ans sur le terrorisme… La société écologiste réduit largement cette grave problématique en identifiant d ‘abord les causes : désespérance, manque d‘éducation, défaut d’activité, sentiment d‘injustice, sentiment d’impunité, sentiment d’inutilité, défauts de communication. Sans cause connue, analysée, la solution est introuvable. Voici donc les actions à mener, il y a des solutions à long, moyen et court terme :

➜ Une autre éducation : si l’éducation donnée aux enfants était plus axée sur le savoir être et le savoir-faire comme dans les écoles Montessori ou Freinet par exemple, les adultes de demain auraient plus de discernement, seraient plus autonomes, coopératifs et pacifiques…

Un autre système sociétal : la société d’hier et d’aujourd’hui est axée sur la compétition, le consumérisme, le productivisme, l’avoir est préféré à l’être. Cela est source de conflits et de frustrations. Les élus et les administrés ont à bâtir ensemble une société plus sobre, plus coopérative à partir d’outils comme l’agriculture urbaine, les composteurs collectifs, les monnaies locales complémentaires, les habitats groupés, les systèmes d’échanges locaux, les comités citoyens de liaison….

➜ accroître la présence policière dans nos rues et quartiers : le travail administratif sera fait par des secrétaires, le policier sera sur le terrain. Créer le maximum de brigades de vigilance à partir de citoyens volontaires et formés, qu’ils soient valides ou handicapés. Notre pays a un immense vivier inutilisé de personnes aptes à résoudre les défauts d’effectif dans nos champs, dans nos rues, dans nos services de renseignements, dans nos hôpitaux, pour les personnes seules… 3 millions de chômeurs à plein temps subissent un problème financier et le pénible sentiment d’inutilité. On peut atténuer le premier cité et en finir avec le second : à partir du 4e mois d’indemnisation, le revenu distribué le sera en échange d’une activité à temps partiel d’intérêt général. Sur ce chapitre sécurité, sera donc proposé d’accéder à ces brigades de surveillance, composées chacune de 2 personnes reconnaissables par un gilet de couleur, non armées, équipées d’un téléphone pour signaler tout problème à la police ou gendarmerie, qui sillonneront les quartiers définis par les autorités adéquates.

➜ Effectivité, fermeté et rapidité de la réponse pénale : tant qu’il y aura autant d’affaires à traiter, accroître le nombre de magistrats et greffiers, rétablir les peines plancher, établir un plan de suivi effectif des sortants de prison. Mettre en place des peines immédiates très courtes, quelques jours ou quelques semaines : être privé soudainement de liberté et de son portable, est pour le jeune délinquant une peine mémorable, elle le marquera et contrariera le désir de récidive.

➜ Le bracelet électronique et le bracelet anti rapprochement sont 2 outils efficaces insuffisamment utilisés

➜ Terrorisme : Les sortants de prison pour terrorisme doivent porter un bracelet électronique. Condamner lourdement l’entourage s’il était informé des projets funestes du terroriste. Aucune réduction de peine. Sanctionner les apologies du terrorisme sur les réseaux sociaux. Infiltration des associations suspectes. Dissolution si violente et examen des prêches. On ne ferme pas une mosquée, on sanctionne l ‘individu qui appelle à la violence. Les Musulmans doivent s’organiser pour dénoncer le terrorisme islamiste.

➜ Oui il y a des territoires oubliés de la république, oui il y a des zones de non droit en France, oui le commerce de la drogue est un fléau. Et là encore, ce sont des dizaines de milliers de personnes, souvent défavorisées, qui subissent les actes de quelques dizaines de délinquants. Créer 10 brigades mobiles spécialisées et formées sur ces sujets, composées de policiers , gendarmes, agents du fisc, psychologues et magistrats du lieu visé , pour intervenir massivement et soudainement dans ces zones , procéder aux arrestations adéquates, faire passer en comparution immédiate les personnes soupçonnées, de façon à ce que les délinquants de ces quartiers difficiles, sachent que à tout moment, l‘État peut reprendre sa place et eux se retrouver en prison, éloignés de leur zone de méfaits, dès le lendemain.

➜ Toute personne de nationalité étrangère condamnée à une peine de prison sera expulsée vers son pays

➜Suppression de toute attribution de visa et aide au développement pour les pays qui refuseraient de reprendre leurs ressortissants expulsés

➜ Rétablir les peines planchers pour que tous les criminels et les délinquants aient une sanction.

➜ Supprimer toute possibilité de réduction et d’aménagements de peine, en particulier pour les violences contre les personnes.

➜ Inscrire au fichier des délinquants sexuels les harceleurs de rue.

➜ Établir une perpétuité réelle.

➜Pour les femmes menacées, utiliser des « téléphones grave danger » Aider les collectivités locales à généraliser la mise en place d’arrêts de bus à la demande en soirée comme le font beaucoup de municipalités.

➜ Revoir l’excuse de minorité pour les jeunes délinquants afin de casser la récidive et le sentiment d’impunité.

➜ Mettre en œuvre le principe de sanction immédiate avec comparution immédiate dans les cas les plus graves.

➜ Développer le travail et la formation des personnes détenues pour préparer leur réinsertion professionnelle.

➜ Expulser du territoire national tout étranger délinquant ou radicalisé qui représente une menace à l’ordre public.

➜ Le bannissement est aussi une mesure à débattre au Parlement : il consiste à donner au juge l’outil judiciaire afin de faire emprisonner, pour un temps qu’il définira, certains criminels ou multirécidivistes dans une prison à construire sur une ile inhabitée française à 10 000 km de la métropole.

TRANSITION ÉCOLOGIQUE

➜ Assurer l’isolation complète des logements, en renforçant les aides pour tous les ménages et garantissant leur prise en charge complète pour les ménages modestes

➜ Accélérer la rénovation des bâtiments publics (écoles, hôpitaux, etc.)

➜ Renforcer la structuration de filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables (de la fabrication à la production)

➜ Faire de la France le leader européen des énergies marines avec l’éolien en mer et le développement des énergies hydroliennes

➜ Revenir sur la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN)

➜ Refuser la privatisation des barrages hydroélectriques

TRANSPORTS

Faciliter l’accessibilité aux transports durables :

➜ Faire l’Europe des transports de proximité : grâce à une politique de travaux intelligents, en créant de nouvelles lignes de métros autonomes dans les régions européennes défaillantes.

➜ Pour passer d’une culture transport « je suis seul dans ma voiture » à une culture transport compatible avec le bien être durable, il faut habituer les enfants au bus, au métro, au tram, au train, au vélo, à la marche à pied….

➜ En faisant des gares de véritables pôles multimodaux avec notamment le développement de stationnements vélo sécurisés,

➜ En proposant une offre adéquate / croissante d’embarquement des vélos dans les trains et cars régionaux,

➜ En proposant une tarification solidaire des transports ferroviaires.

➜ Mise en place de politiques incitatives et aidantes pour les voitures partagées qui sont un outil exceptionnel de lien social, d’économies et de moindre pollution

➜ Évaluation trimestrielle du niveau de satisfaction des usagers des transports collectifs.

➜ Multiplier les minibus à carburant non fossile parce que le train ne peut aller partout

➜ S’engager au maintien de toutes les lignes de train actuelles, notamment les « petites lignes », et développer l’offre ferroviaire, en particulier les services express métropolitains pour mieux relier les grandes agglomérations au reste du territoire.

➜ Ne plus accorder de subventions publiques et s’opposer aux projets d’extension d’aéroports, s’engager à investir le montant équivalent épargné dans et pour des activités favorables à la transition juste et écologique.

➜ Chaque arrêt de train correspondra à l’arrivée et départ de bus et autres moyens de transports (parking vélos, parking pour co-voiturage)

➜ Simplifier l’utilisation de tout transport collectif (hors tgv et avion) par un passe/transports national valable 1 an au prix mensuel de 50 euros.

Tout ce qui précède est à débattre et à voter au Parlement.

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Conseiller métropolitain, président du groupe des élus écologistes de Nice, délégué végé de la liste Jadot aux Européennes 2019, auteur de 14 livres dont 3 préfacés par Albert Jacquard, nommé deux fois meilleur gestionnaire de France et détenteur duTrophée de l'Emploi remis par le Ministre des PME.

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