L’INSEE vient de publier sa dernière étude de conjoncture de la situation économique en France. Les voyants semblent plutôt au vert. Le risque de récession s’éloigne. Dans le même temps, l’inflation devrait baisser progressivement.
La récession s’éloigne pour l’économie française
La France devrait éviter la récession
Dans une période compliquée pour l’économie, la France semble tirer son épingle du jeu. En tout cas, les prévisions de l’INSEE pour les deux premiers trimestres de 2023 sont meilleures que prévu. En effet, elle prévoit une croissance positive pour les 6 premiers mois de l’année. Ainsi, le spectre de la récession s’éloigne de l’économie française. Dans sa dernière note de conjoncture, l’INSEE évalue la croissance à 0,2% pour le premier trimestre 2023. Puis, à nouveau une augmentation du PIB de 0,2% entre avril et juin. Une bonne nouvelle pour l’économie. La France avait fini 2022 sur le fil du rasoir avec une croissance de seulement 0,1% lors du dernier trimestre.
Comment l’expliquer ? La production industrielle ne devrait pas s’écrouler. C’était l’une des craintes des économistes. Mais malgré l’envolée du prix des matières premières, et surtout l’inflation sur l’énergie, le secteur est résilient. Les entreprises continuent à avancer en espérant voir rapidement le bout du tunnel. Attention, ces prévisions ne prennent pas en compte l’impact des grèves contre la réforme des retraites.
L’inflation sur un plateau, avant une baisse ?
Autre bonne nouvelle des dernières prévisions de l’INSEE : l’inflation devrait marquer le pas. Après avoir atteint un pic à 7% il y a quelques semaines, elle est actuellement sur une sorte de plateau aux alentours de 6%. Cependant, l’institut des statistiques estiment qu’elle devrait rapidement marquer le pas et baisser. Ainsi, elle devrait s’établir autour de 5% au mois de juin 2023. Là-aussi, c’est un peu mieux qu’espéré initialement.
Pour l’expliquer, plusieurs facteurs. D’abord, le prix du baril de Brent devrait rester stable. Autour de 80 dollars le baril. Ensuite, une amélioration des approvisionnements mondiaux est en cours. Conséquence directe : une baisse des pénuries. Enfin, la situation n’est pas favorable mais de moins en moins défavorable, ce qui laisse de l’espoir.