L’INSEE vient de publier ses chiffres de croissance pour l’année 2022. Malgré un contexte économique peu favorable, elle est résiliente et atteint 2,6%.
La croissance française s’établit à 2,6% en 2022
La croissance française en hausse
L’Insee vient de publier la croissance définitive de l’économie française pour 2022. Ainsi, elle s’établit à 2,6% sur un an. Une belle performance après une année marquée par la crise sanitaire, mais surtout la guerre en Ukraine et ses conséquences. L’inflation galopante, la remontée des taux d’emprunt n’a pas mis à plat l’économie française. Résiliente, elle termine même au-dessus des dernières prévisions de l’Insee. En effet, cette dernière tablait sur 2,5% en décembre dernier.
Malgré tout, la croissance ralentit fortement au dernier trimestre de l’année 2022 : à peine 0,1%. Pour le dire autrement, la France frôle la récession sur les trois derniers mois. En-dessous même des dernières prévisions de l’Insee autour de 0,2%. Au global, la croissance du PIB (produit intérieur brut) chute par rapport à 2021. Passant de 6,8% à 2,6% un an plus. En clair, elle est deux fois et demie moins importante. Une prestation tout de même honorable compte tenu de l’instabilité économique du moment.
Quid de 2023 ?
C’est désormais la grande question : quelle croissance pour 2023 ? L’Insee profite de cette annonce pour donner quelques pistes pour l’avenir. Selon elle, la progression du PIB sera de 0,2% sur le premier comme le second trimestre de l’année. Pour le moment, il est trop tôt pour avoir une estimation sur l’année dans sa globalité. Le gouvernement table sur 1%, la Banque de France sur seulement 0,3%.
L’inflation devrait continuer de contraindre le porte-monnaie des ménages et les envies d’agrandissement des entreprises. La consommation pourrait donc stagner. D’autre part, l’inflation des produits énergétiques va encore peser pendant les prochaines semaines sur les importations. Malgré tout, au dernier trimestre 2022, la situation était bonne sur ce point. En effet, à cause de baisse d’importation d’énergie, la balance commerciale est légèrement en hausse. Reste à savoir si cette situation va durer.