La filiation entre les Khmers rouges et les Khmers verts en France

L’histoire est passionnante, l’histoire est souvent terrifiante, et trop souvent elle s’oublie. Il faut savoir et faire savoir. Je vais d’abord reprendre cette brève histoire des Khmers rouges et vous y verrez le rôle fondamental des communistes français et d’une gauche française qui ont marqué notre pays pendant des décennies et continuent à la marquer de son empreinte.

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Par Charles Sannat Publié le 31 janvier 2024 à 10h30
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La filiation entre les Khmers rouges et les Khmers verts en France - © Economie Matin
46%46 % des objectifs de décarbonisation reposent actuellement sur des technologies qui n’ont pas encore été développées

Tout commence par un rêve, un rêve que beaucoup caresse dans notre pays, pensant ainsi pouvoir vivre du travail des autres en réalité, et revendiquant plus un droit à la paresse qu’une réelle égalité.

Lisez cette histoire du Cambodge et vous allez voir à quel point cela doit raisonner en vous et vous verrez à quel point des Khmers rouges au Khmers verts c’est exactement le même héritage intellectuel et les même dangers qui nous guettent.

Si vous voulez en plus avoir les photos illustrant ce texte vous avez la source en cliquant sur l’image de ce tweet.

Saviez-vous qu’un jour, un pays a réellement mis fin au capitalisme ?

Un lieu sans argent, sans propriété, sans inégalités, basé sur une saine agriculture vivrière… où le collectif subvenait au besoins de la communauté.
Plongée au coeur des seventies, au Cambodge.

Au matin du 17 avril 1975, des soldats vêtus de noir et d’un foulard rouge, entrent dans Phnom Penh. La plupart des habitants sont confiants, voir enthousiastes : ces jeunes idéalistes se battent pour le peuple, une vie rurale, la fin des inégalités. Ils connaissent souvent certains de leurs membres, et Il y a beaucoup de femmes dans leurs rangs. Mais très vite, leur agressivité et leur mépris interrogent : ordre leur a été donné de ne toucher personne, sinon à la pointe du fusil. D’appartements en appartements, ceux qu’on appelle khmers rouges ordonnent aux habitants de fuir au plus vite : bientôt, les États-Unis bombarderaient la ville.

Si ce mensonge ne suffit pas, la force est employée. En 48h, deux millions de personnes doivent quitter leurs logements, dans l’urgence et dans des conditions désastreuses. Les malades sont tirés des hôpitaux, sans assistance médicale. leurs familles en sont réduites à pousser lits ou brancards de fortune sous un soleil de plomb. Les plus faibles sont achevés sur place.

Les voitures sont réquisitionnées et tout bien de valeur confisqué. Un mot revient sans cesse dans la bouche des soldats : dollars, dollars, qui a des dollars ? La stupeur envahit ceux que l’on dépouille : immédiatement, les billets sont brûlés. Derrière eux, des explosions retentissent : c’est la banque centrale que l’on dynamite. Le Kampuchéa démocratique sera un état sans monnaie.

Les soldats cherchent aussi des traitres : enseignants, médecins, religieux, intellectuels…
Ceux qui parlent français ou transportent des livres sont suspects, comme ceux qui portent des lunettes. Sous peine d’être sommairement abattus, ils devront s’en passer. Ceux à la peau trop blanche également : c’est le signe qu’ils ne travaillent pas dans les champs. Car ces soldats se voient comme l’«ancien peuple» : paysans au mode de vie séculaire, ils seraient l’âme du Cambodge. Ils haïssent ce «nouveau peuple» citadin, symbole du capitalisme, de la technologie & de l’impérialisme.

Pourtant, c’est dans une autre capitale que tout a commencé. En 1949, Saloth Sâr arrive à Paris avec d’autres boursiers. C’est par son nom de guerre qu’il se fera plus tard appeler : Pol Pot. En parallèle de ses études d’électricité, il rejoint un cercle marxiste-léniniste créé par d’autres étudiants cambodgiens. Sa structure s’apparente à une société secrète : les militants sont regroupés dans des mini cellules et ne se connaissent pas les uns les autres. Beaucoup sont logés à la Maison de l’Indochine de la Cité universitaire, à ce qu’on appelle alors « l’étage rouge ». Ils adhèrent au parti communiste français. Certains participent à des sessions de formation organisées dans des mairies tenues par le parti. Pol Pot y cotoie Khieu Samphan, futur chef de l’Etat du Kampuchéa démocratique, Son Sen, ministre de la défense, ou encore Ieng Sary, ministre des Affaires étrangères. Il y rencontrera Jacques Duclos, Secrétaire général du PCF, qui deviendra son mentor, ainsi que Jacques Vergès, qui deviendra son ami. 60 ans plus tard, « l’avocat de la terreur » défendra ses anciens camarades poursuivis pour Génocide, crimes de guerre & crimes contre l’humanité.

Rousseau est alors un auteur de référence pour les communistes : idéalisant l’égalité économique, rejetant les arts et l’industrie, il présente la propriété privée comme la source de toutes les misères humaines.
« les fruits sont à tous et la terre n’est à personne ».

Ainsi, le « nouveau peuple » qu’on a mis sur les routes va devoir travailler au champs, de façon ancestrale, sans mécanique ni intrants. La société que les khmers rouges veulent édifier sera collectiviste, égalitariste et fondée sur un retour la terre. Toutes les commodités modernes « capitalistes » sont abandonnées, détruites. Radios, bicyclettes, machines à coudre sont interdites.
Les voitures ne serviront plus au transport : elles sont dépecées pour faire des socs de charrues.

La propriété et le commerce, bien sûr, sont interdits. Non rémunérés, les cambodgiens sont réduits à l’esclavage pour l’« Angkar », l’« organisation » khmer rouge. Le pays devient le plus grand camp de travaux forcés au monde. Tous travaillent 10h à 12h par jour, femmes, vieillards, et même enfants à partir de 5, 6 ans. Les écoles sont supprimées. Les repas doivent être pris en commun dans les coopératives agricoles. Toute autre cuisine, privée ou familiale, est interdite.

Mais pour atteindre l’égalité absolue, il faut aller plus loin. L’individualité doit être niée, tout lien affectif aboli. Les papiers d’identité sont supprimés. Les citadins sont déplacés plusieurs fois, afin de couper les ponts avec leurs racines ou leurs amitiés. La vie elle-même doit se conformer : Toute démonstration d’affection est interdite. L’expression artistique, le divertissement, les plaisanteries sont bannies. Seuls les chants révolutionnaires sont tolérés. Pol Pot s’inspire de la révolution culturelle chinoise. Qui, outre liquider le capitalisme, veut transformer l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Staline le pensait avant eux : c’est la condition nécessaire à la réalisation de l’idéal socialiste.

Les mariages sont organisés par l’Angkar. Les époux ne se connaissent pas et ne se voient que quand l’Angkar le décide, pour – de force – consommer leur union. Si tout le monde se vaut, pourquoi avoir ses préférences ? Tous les autres rapports sexuels sont interdits. Pour être parfaitement égaux, s’ils n’ont pas d’héritage matériel, les enfants ne doivent pas en recevoir de culturel non plus. Les nouveaux nés sont retirés à leurs parents. Placés, embrigadés, le régime en fera ses premiers délateurs. Et parfois ses soldats.

L’écologie européiste participe de cette même logique destructrice, autoritaire, dangereuse. 

Lorsque l’Europe nous impose à marche forcée une décarbonation de nos usages dans rien prévoir à la place, il y a deux solutions. Soit nous serons beaucoup moins nombreux, soit nous ferons tout à la main dans un immense camps de travaux forcés…

Lorsque l’Europe impose la neutralité carbone à notre agriculture cela implique une baisse de la production de blé de 49 % ? Que ferons-nous ? Nous mangerons des bonnes farines d’insectes à la place, parce que c’est leur projet, un projet liberticide, un projet profondément communiste, paré des atours séduisants de « légalité » piège à cons pour benêts intellectuels.

Vous voyez nos Khmers verts mettre en place exactement la même chose, les mêmes outils, les mêmes propagandes, la même destruction de la famille, l’Etat tenter de s’approprier l’éducation des enfants, l’Etat nous imposer une réduction de tout, y compris de la propriété, de notre propriété. « Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux ».

Les Khmers verts sont les héritiers des Khmers rouges.

Il n’y a pour le moment qu’une différence de degré et d’échelle dans le mal, mais ne vous y trompez pas.

Si nous laissons faire ces fous furieux, alors ils transformeront la France et l’Europe en camps de travail, ils nous réduiront en esclavage, ils nous forceront à la misère.

Nous préparons des générations de fous furieux et des fanatiques du sauvetage du climat qui seront prêts à tuer des hommes pour sauver des animaux.

Ils ont déjà commencé.

Si vous comprenez ce message, alors, vous êtes la résistance. Partagez.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

1 commentaire on «La filiation entre les Khmers rouges et les Khmers verts en France»

  • Jérôme LUBI

    Constat édifiant mais réaliste. Effectivement, depuis une décennie, ces actions envers les Européens se multiplient, par contre les USA et la Chine ont les laissent tranquille.

    Répondre
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