Vous connaissez les GAFA pour Google Apple, Facebook et Amazon dont les performances extraordinaires tirent les indices boursiers américains.
Kering : bénéfices en baisse, le titre chute entraînant le CAC40
Il ne faut pas oublier non plus en France, les KHOL qui maquillent fort bien les performances du CAC 40. Maquillage, Khol, vous l’avez je suppose… blague d’économiste de grenier.
Les khol c’est pour les initiales des sociétés Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH.
Ce sont nos géants du luxe et comme les géants américains de la « tech » comme on dit, les profits sont internationalisés. Ils se font partout dans le monde. Ces sociétés sont devenues des monstres de marges, de CA, de résilience et de diversification de leurs marchés. Résultat ? Des résultats exceptionnels et anti fragiles. Robustes. Et pour cause. Ils ne dépendent plus d’un pays, d’une monnaie, d’une politique économique ou d’une autre. Ils sont dans le monde entier. Ils sont devenus le monde.
C’est pour cette raison que les performances boursières semblent totalement décorrélées des réalités économiques.
Pourtant à bien y regarder, les marchés ont effectivement raison, et ils ont tellement raison, qu’ils massacrent toutes les valeurs dont les CA ou les marges baissent.
Nous sommes dans un marché qui valorise uniquement les performances de chaque entreprise.
Kering connaît sa pire journée en Bourse, sanctionné à cause de Gucci
C’est dans ce contexte de valorisation de marché que « l’action du groupe français de luxe Kering chute de près de 14 %, mercredi en début d’après-midi à la Bourse de Paris, et pourrait connaître la pire séance de son histoire, sanctionnée pour les mauvaises performances de sa marque Gucci.
Kering a averti mardi que son chiffre d’affaires baisserait « de l’ordre de 10 % » au premier trimestre sur un an, après une année 2023 déjà jugée « difficile » par son PDG François-Henri Pinault.
« Cette performance reflète, principalement, un recul plus marqué de Gucci, en particulier en Asie-Pacifique. Ainsi, le chiffre d’affaires de Gucci au 31 mars devrait être en retrait de près de 20 % en comparable » (hors effets de périmètre et de taux de change), a précisé le groupe dans un communiqué. »
Au pire de la séance « à la Bourse de Paris, l’action de Kering dégringolait de 13,77 %, à 367,20 euros, un repli plus fort que lors des journées noires de mars 2020 et d’octobre 2008.
Cette chute représente une perte de 7 milliards d’euros de capitalisation, pour le groupe de luxe. »
Dans un marché très haut qui achète et valorise des performances exceptionnelles, il se trouve que les baisses de performances économiques réelles de ces titres sont largement sanctionnées par les marchés qui ne laissent aucune excuse.
L’exemple ici de Kering, permet de mieux comprendre la mécanique actuellement à l’œuvre.
Malgré la hausse des taux, il n’y a pas de krach, et je vous explique tout cela dans le prochain dossier Stratégies que je suis en train de vous rédiger sur l’Or et… les marchés boursiers qui montent tous les deux pour vous éclaircir tout cela.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !