À l’approche des Jeux olympiques de Paris 2024, de nombreuses professions seront mobilisées et bénéficieront de primes exceptionnelles. Agents de la SNCF, de la RATP, soignants et policiers, ces primes peuvent atteindre jusqu’à 2.500 euros.
Jeux olympiques : ces métiers qui vont toucher des primes
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Publié le 9 mai 2024 à 16h06
Jeux olympiques : des primes exceptionnelles à la RATP et à la SNCF
À la SNCF, les discussions sont encore en cours au sujet des primes pour les JO, mais la direction propose actuellement une prime de 50 euros brut par journée de service pour les cheminots franciliens. Une proposition jugée insuffisante par les syndicats SUD-Rail et CGT-Cheminots, qui réclament une prime fixe d'au moins 1.000 euros. Afin de peser sur les négociations, ils ont appelé à une grève le 21 mai. Une nouvelle journée de discussions est prévue le 22 mai pour parvenir à un accord satisfaisant.
Les agents de la RATP mobilisés pendant les Jeux olympiques recevront quant à eux des primes selon leur niveau d'engagement. Les agents d'accueil des gares et stations pourront toucher jusqu'à 1.777 euros brut. Pour les conducteurs de métro, les primes varieront entre 1.600 et 2.500 euros en fonction du nombre de jours travaillés. Ces primes sont une reconnaissance de leur rôle essentiel dans le transport de milliers de spectateurs lors de cet événement mondial.
Les soignants et les forces de l'ordre également concernés
À l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), les agents de 80 services qui accepteront de renoncer à une partie de leurs vacances bénéficieront de primes comprises entre 800 et 2.500 euros selon leur catégorie. Cependant, ces montants et les conditions imposées provoquent la colère des syndicats, qui les jugent discriminatoires et insuffisantes. La CGT, FO, Unsa et CFTC demandent une prime uniforme de 2.000 euros pour tous les soignants et le respect des trois semaines de congés minimum en été. Le ministre délégué à la Santé, Frédéric Valletoux, a confirmé que les montants ne changeraient pas.
Les forces de l'ordre, essentielles pour assurer la sécurité pendant les JO, recevront également une prime spéciale allant jusqu'à 1.900 euros. Annoncée fin janvier par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, cette prime s'appliquera aux policiers et gendarmes mobilisés en Île-de-France. Les policiers municipaux de Paris pourront aussi en bénéficier, avec une prime similaire annoncée par la Ville de Paris.