Réinvestir ses loyers dans le crowdfunding immobilier en 2024 ?

La gestion avisée de sa trésorerie locative représente un enjeu majeur pour tout investisseur immobilier. Conserver un coussin d’épargne équivalant à 3 à 6 mois de loyers est une pratique recommandée, mais laisser une trésorerie trop abondante pourrait limiter les opportunités de réinvestissement et de rentabilité de vos fonds propres.

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Par Arnaud Gayot Publié le 11 janvier 2024 à 5h30
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Réinvestir ses loyers dans le crowdfunding immobilier en 2024 ? - © Economie Matin
700 EUROSLe loyer moyen en France dépasse les 700 euros par mois.

La question se pose alors : pourquoi ne pas réinvestir ces loyers dans le crowdfunding immobilier ? Cette piste est à explorer en tenant comptes des performances % brutes, taux de retard, taux de défaut, nombre de projet par plateforme avant de se lancer. Les rendements bruts constatés s'établissent entre 3 et 12% par an, démarrant dès 1€ d'investissement et portent sur des opérations immobilières variées telles que la promotion immobilière, la rénovation énergétique, ou encore liées à l’agriculture.

Cette option semble prometteuse, mais le choix parmi les multiples plateformes disponibles peut s'avérer ardu. Certains projets se remplissent en quelques minutes.

Les avantages de l'investissement dans le crowdfunding immobilier sont multiples : une diversification des investissements personnels ou via la trésorerie de sa société, l'accès à des projets d'envergure impossible à aborder individuellement, des investissements sous forme de prêts avec des dates de sortie connues (entre 6 et 48 mois), et des rendements prédéfinis décorrélés des fluctuations du marché immobilier.

Notons que l'absence de nécessité de constituer un dossier bancaire, la solidité des garanties sur les porteurs de projet et une fiscalité stable à 30% (Flat Tax) à titre personnel rendent cette option attractive. De surcroît, aucune gestion locative n'est requise, simplifiant ainsi l'engagement dans ces investissements.

Néanmoins, comme pour tout investissement, des risques subsistent : le défaut du porteur de projet, des retards ou pertes financières liés à des difficultés sur les chantiers, ou encore des problèmes de commercialisation du projet. Cependant, ces risques sont inhérents à tout investissement immobilier direct, ce qui souligne la nécessité d'une analyse approfondie et d'une diversification des investissements.
Cette analyse et cette diversification sont encore plus d’actualités dans un marché immobilier en crise.

En ce qui concerne la fiscalité, il est important de noter que les intérêts perçus dans le cadre du crowdfunding immobilier sont soumis à la flat-tax de 30%, avec une possible réduction à 17,2% pour les revenus annuels inférieurs à 25 000€ (célibataire) ou à 50 000€ (en couple).

Il est impératif de souligner que tout investissement comporte son lot de risques. Une étude minutieuse des projets de chaque plateforme, une analyse de leurs performances passées, ainsi qu'une diversification des investissements sont des pratiques recommandées avant de s'engager.

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Co-Fondateur et CRO de Qlower

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