L’intelligence artificielle (IA) et le télétravail bouleversent l’activité dans le monde des affaires

Au-delà du monde des affaires, l’entrée en force de l’intelligence artificielle (IA) va bouleverser tout l’univers de l’entreprise et ses salariés. Les périphériques en subiront les conséquences avantages et inconvénients. L’IA est là fondamentalement pour transformer les données en actions intelligentes.

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By Jacques Martineau Published on 14 avril 2025 5h00
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intelligence artificielle, ia, travail, diplome, automatisation, technologie - © Economie Matin
26%Seulement 26% des dirigeants de TPE autorisent actuellement le télétravail

L’Intelligence artificielle envahit le monde du travail

Désormais l’IA est l’un des plus puissants moteurs de transformation de l’activité dans les entreprises. Grâce à des algorithmes avancés l'IA permet de traiter et d'analyser ces données avec vitesse et précision. La transformation des données se retrouve en synthèse en intelligente. Des programmes numériques en concurrence s’offrent aux simples utilisateurs. On retrouve Chatgpt, OpenAI, Gemini, Mistral, etc., tous qualifiés au premier rang d’outils d’une intelligence artificielle générative.

L'IA permet une gestion en continu des processus. C’est un outil de détection en temps réel des anomalies et des contradictions. L’introduction progressive de l’intelligence artificielle dans l’activité quotidienne ne se fait pas simplement. A terme, cela va permettre d’acquérir une meilleure réactivité. Le tout assure une fiabilité dans le suivi permanent d’opérations complexes répétitives. 

Le changement peut inquiéter sérieusement sur le rôle de l’Humain dans l’entreprise devant les nouvelles technologies numériques en pleine évolution. L’adaptation à ces nouveaux outils requiert de la patience et une valorisation du personnel dans l’action face à ce changement permanent.

Appréciation des risques d’isolement : télétravail + intelligence artificielle

Le cumul du télétravail et de l’usage permanent de l’IA est un risque important à ne pas sous-estimer. L’espace solitaire et l’absence de contacts entre collaborateurs sont un handicap croissant qui va s’opposer au gain espéré par cette révolution de l’intelligence numérique. L’accessibilité à tous, ajoutée à la facilitation du travail, peut aussi être un danger pour la prise de décision, sans consultation. C’est pourquoi, il importe de ne jamais oublier que c’est l’Humain qui prédomine.

Certes, il ne faut pas négliger l’apport exclusif de l’IA pour soulager les équipes de tâches répétitives et permettre à chacun de mieux se consacrer à des missions à valeur ajoutée. Allant plus avant, c’est aussi la capacité d’identification d’obstacles dans le déroulement d’un projet. Les apports de ces programmes de traitement des données sont sans limite. La puissance de l’intelligence artificielle n’en est qu’à ses débuts à en croire les « brillants spécialistes » qui ont déjà du mal à maîtriser les données.

L’Humain doit rester au centre des défis et des nouveaux enjeux

L’intelligence artificielle (IA) à toutes les sauces ? Le choix de la décision appartient aux patrons et dirigeants. Automatiser les emplois, tous les emplois, s’affranchir du concours du salarié ? De l’intelligence humaine ? Des dizaines questions restent sans réponse sur le fond. Le Télétravail, le travail hybride et l’IA ne manqueront pas d’obliger à se les poser. Robotisation et numérisation dans l’isolement ne seront pas sans conséquences. La perte de confiance deviendra un paramètre à ne pas négliger pour la créativité et l’innovation ; De nombreux experts ne cessent de répéter : « l’Humain reste au centre du débat dans la mesure où l’IA ne doit être considéré que comme un outil »

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Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe de multiples responsabilités opérationnelles au CEA/DAM. Il devient DRH dans un grand groupe informatique pendant 3 ans, avant de prendre ensuite la tête d'un organisme important de rapprochement recherche-entreprise en liaison avec le CNRS, le CEA et des grands groupes du secteur privé. Fondateur du Club Espace 21, il s'est intéressé aux problèmes de l'emploi avec différents entrepreneurs, industriels, syndicalistes et hommes politiques au plus haut niveau sur la libération de l'accès à l'activité pour tous. Il reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre National du Mérite et pour l'ensemble de sa carrière, le ministère de la recherche le fera chevalier de la Légion d'Honneur.

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