Intelligence artificielle : le créateur de ChatGPT a besoin de 7.000 milliards de dollars !

Sam Altman, le patron d’OpenAI, a besoin d’argent de beaucoup d’argent ! Celui qui a permis l’éclosion de ChatGPT recherche 7.000 milliards de dollars, soit plus du double du PIB de la France, pour redéfinir les contours de l’industrie mondiale des semi-conducteurs. Rien de moins !

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Par Aurélien Delacroix Publié le 12 février 2024 à 14h30
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Little girl hand using a digital chatbot program for online chat with human users. Support and customer service automation technology. AI artificial technology for chatterbot or conversational agents - © Economie Matin
7%7.000 milliards de dollars, cela représente 7% du PIB mondial.

Au cœur de cette ambition révélée par le Wall Street Journal, une problématique cruciale : la pénurie de puces informatiques. Ces dernières, indispensables au bon fonctionnement des grands modèles de langage à l'origine de ChatGPT, deviennent de plus en plus coûteuses et rares. Le secteur de l'intelligence artificielle générative, en pleine expansion, se heurte ainsi à des obstacles majeurs, poussant Sam Altman à envisager la construction de dizaines d'usines de fabrication de puces à travers le monde.

Des investisseurs de renom pour remodeler l'industrie des semi-conducteurs

Parmi ces collaborateurs potentiels figurent des acteurs majeurs sur la scène internationale, comme le gouvernement des Émirats Arabes Unis, illustrant ainsi l'intérêt marqué des investisseurs du Moyen-Orient pour les technologies de pointe et leur potentiel de transformation économique. À cette alliance stratégique s'ajoutent des discussions avec le groupe japonais SoftBank, connu pour ses investissements massifs dans les technologies émergentes, ainsi que Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), le géant taïwanais à la pointe de la fabrication de semi-conducteurs.

Ce projet, au-delà de répondre aux besoins immédiats en semi-conducteurs, pourrait bien redéfinir les standards de production et d'approvisionnement à l'échelle globale. L'initiative d'Altman ne se limite pas à une simple augmentation de la capacité de production. Elle s'inscrit dans une vision plus large pour démocratiser l'accès aux technologies de pointe et à renforcer la résilience des chaînes d'approvisionnement mondiales.

Pousser à fond sur l'intelligence artificielle

En associant les capacités d'OpenAI dans le domaine de l'intelligence artificielle à l'expertise de fonderies de semi-conducteurs, ce projet pourrait bien accélérer la transition vers une économie numérique plus durable.

Toutefois, l'aboutissement de ce projet reste soumis à de nombreux facteurs, notamment la complexité des négociations avec des investisseurs de premier plan et les implications géopolitiques inhérentes au marché des semi-conducteurs. La réussite de cette entreprise nécessitera une collaboration étroite entre les acteurs technologiques, les investisseurs et les gouvernements, soulignant ainsi l'importance de maintenir un dialogue ouvert et constructif à tous les niveaux.

Avec ce budget pharaonique de 7.000 milliards de dollars, il y a de quoi remodeler en profondeur une bonne partie de l'économie mondiale. D'ailleurs, le projet de Sam Altman représente bien plus qu'une simple initiative économique; il s'agit d'une véritable aspiration à transformer l'industrie technologique mondiale. Reste à voir si le patron d'OpenAI réussira son pari.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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