L’inflation commence à baisser dans les rayons du supermarché. Selon le patron des centres Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, d’autres références vont également voir leur prix dégringoler. Et ce, très rapidement.
Inflation : ces produits vont baisser selon un industriel
L'inflation va baisser sur les produits non-alimentaires
Les chaînes de supermarchés s'apprêtent à offrir un bol d'air frais aux consommateurs. Comment ? Grâce à une réduction significative des prix sur une sélection de produits non-alimentaires. Le grand patron de l'enseigne Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, révèle un futur plus souriant pour les portefeuilles français. Dès lors, les articles tels que les vêtements et autres biens largement importés afficheront des prix à la baisse, selon les promesses faites sur Franceinfo.
En effet, après une période où le coût des transports maritimes en provenance d'Asie flambe, entraînant avec lui une hausse généralisée des tarifs, les consommateurs peuvent désormais s'attendre à un répit de l'inflation. Dès lors, une décroissance des prix pouvant atteindre 2 à 3 % en comparaison avec l'année précédente reste un scénario probable. En réalité, il s'agit d'un soulagement non négligeable quand on sait que l'habillement et les jeux sont des postes de dépense importants pour de nombreuses familles. Encore plus dans quelques semaines avec les fêtes de fin d'année qui se profilent.
L'alimentaire n'est pas en reste
Côté assiette, les nouvelles sont également encourageantes sur le front de l'inflation. Les marchés des céréales connaissent une diminution de prix. De plus, les produits dérivés comme les pâtes et les pizzas vont également voir leurs prix fondre sur les étiquettes des supermarchés selon Michel-Édouard Leclerc. Même le café, dont le prix est sujet à une volatilité certaine, semble se stabiliser, voire baisser.
Toutefois, l'optimisme affiché se confronte à la réalité des négociations commerciales annuelles. Le dirigeant de l'enseigne déplore des propositions initiales d'augmentation des tarifs par les fournisseurs. Certains n'hésitent pas à reparler à nouveau de hausse, parfois entre 6 et 10 %. Michel-Édouard Leclerc entend mener la lutte pour limiter ces hausses à 2 ou 3 %. Néanmoins, l'espoir que les géants de l'industrie alimentaire comme Nestlé ou Procter & Gamble fassent preuve de clémence reste probable.