L’inflation alimentaire n’épargne personne, pas même les animaux ! Avec une augmentation de 20% du prix des croquettes, de plus en plus de Français ont évacué l’idée d’avoir un petit animal de compagnie.
Inflation : avoir un animal de compagnie, déjà un luxe ?
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Modifié le 19 février 2024 à 17h37
19%Des Français renoncent à adopter un animal de compagnie en 2024 en raison de l'inflation.
Le prix des croquettes en flèche : un fardeau pour les budgets
Selon une étude de NielsenIQ, le prix de la nourriture pour animaux a connu une envolée de 20% en 2023. Cette inflation a un impact direct sur les 50% de Français qui partagent leur quotidien avec un chien ou un chat. La perspective d'accueillir un nouvel animal dans le foyer devient de plus en plus complexe. Un sondage OpinionWay révèle que 19% des Français envisagent de renoncer à l'adoption en 2024, un chiffre qui s'élève à 32% chez les moins de 35 ans.
Cette hésitation est particulièrement prononcée chez les jeunes et les foyers aux revenus modestes (inférieur à 2.000 euros par mois), qui sont également ceux qui possèdent le plus d'animaux.
44% des propriétaires ont dû revoir leur budget en fonction de leur animal de compagnie
Les associations et refuges pour animaux tirent la sonnette d'alarme. Avec une hausse de 15% des abandons au premier trimestre de 2023 selon les chiffres de la SPA, la pression sur ces structures est immense. Les refuges, déjà à pleine capacité, craignent de ne pas pouvoir offrir un accueil digne à tous les animaux nécessitant leur aide, surtout avec l'approche de la période estivale, traditionnellement marquée par une recrudescence des abandons.
Fort heureusement, l'attachement des Français à leurs animaux de compagnie reste fort. 97% des propriétaires expriment un attachement profond à leur animal, et le considèrent même comme un véritable membre de la famille. Cette augmentation du prix des produits alimentaires pour les animaux de compagnie se traduit par des choix difficiles pour les propriétaires : 44% d'entre eux admettent avoir dû revoir leur budget ; 22 % ont réduit d'autres postes de dépenses, et 17 % ont abaissé la quantité de nourriture non essentielle, tandis que 8 % ont opté pour une nourriture de moindre qualité pour leur compagnon.