La remise à la pompe, c’est terminé pour des millions d’automobilistes qui doivent désormais payer leur essence plein pot ! Pour les plus modestes, le gouvernement a tout de même mis en place une indemnité carburant travailleurs qui permet de recevoir un coup de pouce de 100 euros.
Indemnité carburant travailleurs : comment la toucher ?
Depuis la fin de l'année dernière, il n'est plus possible de bénéficier d'une remise sur les carburants dans les stations-services. Ce dispositif avait été mis en place par le gouvernement (et pendant un temps par TotalEnergies) pour soulager le pouvoir d'achat des automobilistes, mis à mal par la flambée des prix de l'énergie. Toutefois, les pouvoirs publics n'ont pas laissé les plus modestes se débrouiller tout seuls face à des tarifs qui évoluent surtout à la hausse. Une nouvelle indemnité carburant travailleurs est disponible depuis ce lundi 16 janvier, elle permet de toucher 100 euros.
Une procédure simplifiée
Cette somme « équivaut à une ristourne de 10 centimes par litre de carburant sur la base de 12.000 kilomètres par an effectués en moyenne pour ses déplacements professionnels », a expliqué Gabriel Attal durant un déplacement à Nice. Le ministre délégué des Comptes publics a rappelé le mode d'emploi pour toucher cette aide : remplir un formulaire sur le site des impôts (impots.gouv.fr) en précisant son état civil, le numéro d'immatriculation du véhicule (y compris électrique ou un deux-roues) et son numéro fiscal. Un critère de revenu est pris en compte : le plafond pour obtenir l'aide est de 14.700 euros de revenu fiscal de référence par part fiscale.
Une indemnité carburant travailleurs pour aider ceux qui en ont besoin
Les premiers versements débuteront le 27 janvier, tandis qu'on peut la demander jusqu'au 28 février. L'indemnité carburant travailleurs va représenter un coût d'un milliard d'euros pour les finances publiques, beaucoup moins que le 8 milliards de la remise de l'an dernier qui aidait tous les automobilistes, « y compris des Français qui n’ont pas besoin de leur voiture pour aller travailler », a indiqué Gabriel Attal. Le ministre a ajouté : « Je préfère aider l’infirmière libérale qui a besoin de sa Twingo pour faire sa tournée plutôt que la famille très aisée qui prend son SUV pour autre chose ».