Alors que les rues s’animent aux couleurs d’Halloween, une question se pose : les Français, réputés pour leur rationalité, sont-ils influencés par les superstitions lorsqu’il s’agit de l’immobilier ? Entre le numéro 13, les maisons hantées et les énergies négatives, découvrons ensemble comment ces croyances ancestrales continuent de façonner les décisions immobilières en France.
Immobilier : les Français ont peur des fantômes !
Le numéro 13 : un mauvais présage dans l’immobilier ?
Selon un sondage récent de SeLoger, dévoilé le 31 octobre 2023 à l’occasion de la fête d’Halloween, 15% des Français éviteraient un logement portant le numéro 13 ou situé au 13ème étage, surtout lorsqu'il s'agit de visiter un vendredi 13. Cette méfiance envers le chiffre 13, bien ancrée dans la culture populaire, révèle une tendance à éviter ce qui est traditionnellement considéré comme un signe de malheur.
La peur ne s'arrête pas là. Près de 30% des Français se renseignent sur l'histoire d'un bien, particulièrement les moins de 35 ans (42%), cherchant à savoir si des faits divers marquants, comme des morts ou des phénomènes paranormaux, y sont associés. Le passé d'un logement semble pouvoir sérieusement influencer sa valeur perçue du bien immobilier.
Immobilier : pas d’achat s’il y a eu un mort
L'impact de la mort et du paranormal dans le choix d'un logement est significatif. D'après le même sondage, 41% des personnes interrogées hésiteraient à emménager dans un logement où le précédent propriétaire est décédé, et ce pourcentage monte à 69% si le logement a été le théâtre de meurtres, surtout chez les femmes (81%).
Construire une maison sur un ancien cimetière ? C'est un non catégorique pour 71% des Français. De même, 66% ne se verraient pas vivre dans une maison réputée hantée, un chiffre qui atteint 76% chez les femmes. Les Français dévoilent, dans ce sondage, une réticence marquée à s'installer dans des lieux associés à la mort ou à des histoires effrayantes.
Purifier maisons et appartements pour éviter le mauvais œil ?
La peur trouve néanmoins une réponse dans les pratiques ésotériques. Nombreux sont ceux qui adoptent des rituels ou des objets censés apporter protection et bonne fortune. Environ 15% des Français confessent avoir purifié leur nouveau logement avec du sel ou de la sauge, une pratique encore plus répandue chez les jeunes de moins de 35 ans (20%).
Les porte-bonheurs comme les fers à cheval ou les attrape-rêves sont également populaires, avec 13% des personnes interrogées ayant accroché un tel objet chez eux, et 11% ayant suspendu un attrape-rêve au-dessus de leur lit.
La superstition : une question de jeunes ?
Bien que seulement 26% des Français se déclarent ouvertement superstitieux, ce chiffre grimpe à 37% chez les moins de 35 ans. Cette augmentation parmi les jeunes suggère une évolution des croyances et une ouverture plus grande aux mystères de l'inexpliqué. L’effet, peut-être, des réseaux sociaux où il y a une recrudescence de contenus mystiques, notamment sur TikTok.
Cette dualité entre rationalité et superstition se reflète dans les comportements lors d’un achat immobilier ou de la recherche d’une location. Les Français, tout en se voulant pragmatiques, ne semblent pas prêts à ignorer totalement les avertissements et les signes du destin. Ils naviguent ainsi entre scepticisme et respect des traditions.
Quelles sont les superstitions qui touchent l'immobilier en France ?
Superstition | Taux de Croyance |
---|---|
Éviter le numéro 13 | 15% |
Renseignements sur l'histoire d'un bien | 30% |
Refus d'emménager dans un logement où il y a eu mort | 41% |
Refus de vivre dans un logement où il y a eu des meurtres | 69% |
Refus de construire sur un ancien cimetière | 71% |
Refus de vivre dans une maison hantée | 66% |
Rituels de purification (sel, sauge) | 15% |
Utilisation d'objets porte-bonheur (fer à cheval |