Le coût annuel de l’immigration française est toujours très difficile à analyser. Le nombre d’immigrés répertoriés varie, car il est difficile d’avoir tous les chiffres des différentes organisations et du nombre d’entrées illicites non répertoriés. Autre difficulté, ceux qui ne font que passer, en restant plus ou moins longtemps avant de trouver un pays d’accueil. Le passage vers le Royaume-Unis en est l’exemple le plus concret.
Quel est le coût de l’immigration en France ? Un sujet toujours très sensible
En s’appuyant sur les différentes structures : INSEE, OCDE, Consulat International Africain, l’Observatoire de l’Immigration, l’OID, le CEPII (Service rattaché au premier ministre), le coût annuel de l’immigration s’élèverait de 35 à 54 milliards d’euros.
Comme vous pouvez le constater dans le graphique ci-dessous, l’immigration n’a fait qu’augmenter au fil des années, passant de 150.000 dans les années 20 pour dépasser les 700.000 en 2023. Entre les deux guerres, même si les populations ont complètement évolué, ce sont principalement des catholiques venus de Pologne, puis des Italiens, Espagnols, Portugais, des Asiatiques, d’Europe centrale, Marocains, Tunisiens, Africains. En 1962, à la fin de la guerre, c’est surtout l’arrivée des Algériens suivi de migrants venus de toutes les parties du monde dont une part non négligeable de confession musulmane.
Une grande partie de cette immigration est peu qualifiée. C’est ce qu’a déclaré tout dernièrement ; Nicolas Pouvreau-Monti, fondateur et directeur de l’Observatoire de l’immigration en France.
Si l’on en revient au coût, son montant représente selon l’estimation la plus récente établit par le Ministère de l’économie1,4 à 1,6 % du PIB, soit un tiers des recettes annuelles des impôts sur le revenu, ce qui dépasse le montant des dépenses du ministère de l’intérieur. Cela représente plus d’un tiers de la dette publique qui devrait être contractée par l’état en 2024 : 141.323 milliards d’euros selon le budget dernièrement établi. Cela représente aussi par comparaison plus de 9% du budget.
La contribution des immigrés est bien trop faible pour équilibrer les comptes par rapport à ce que l’état leur donne de manière relative par rapport aux français. Il a été démontré que les immigrés sans qualification ou même de niveau CAP ou brevet arrivant en France sont 2,5 fois plus nombreux que ceux rentrant au Royaume-Uni. Une explication est donnée. Une attractivité supérieure des universités britanniques, surtout du secteur financier, mais également par un système de solidarité français beaucoup moins incitatif à travailler. Ce qui augmente fortement l’inactivité et donc le taux de chômage.
Chez les Algériens la population la plus représentée chez les Français, le taux de chômage de 41% est trois fois supérieur au taux global. Les plus inactives sont en majorité des femmes au foyer dont la culture n’encourage pas autant l’émancipation que dans la culture française. Ces familles sont environ quatre fois plus nombreux que les Français à accéder aux HLM et surtout aux logements sociaux dont certains ne payent rien ou si peu.
Autre facteur aggravant, c’est le nombre d’enfants par femme immigrée qui alourdi la note. L’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) des femmes nées à l’étranger s’établit à 2.3 enfants par femme en moyenne, contre 1.7 pour celles nées en France. Il est plus élevé pour les femmes nées au Maghreb 2.5, et dans les autres pays d’Afrique 3,3. Le Nigéria est lui encore à plus de 7 enfants par femme.
Une immigration est donnée en exemple, c’est celle du sud-asiatique qui du fait de sa suractivité et de sa sous-représentation en matière de délinquance, ne coûte rien à la communauté et serait même positive.
Du côté de l’ancienne immigration, ceux qui n’ont pas eux-mêmes connus la migration, l’intégration est en partie réussie sauf comme il est indiqué ci-dessus des femmes du Maghreb, mais aussi des dealers et autres perturbateurs qui désorganisent les banlieues et défavorisent l’intégration de certains jeunes. Ces descendants sont estimés à 7.6 millions vivant en France hors Mayotte.
Conclusion :
Par rapport au budget de l’Etat, aux déficits, une dette qui s’amplifie, l’immigration s’accélérant ne sera plus supportable financièrement. Mais ce qui aggrave encore le ressenti par la population c’est l’amplification des délits de toutes sortes, dont une partie non négligeable est issue de l’immigration.
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