Le rapport de la fondation Concorde livre une analyse détaillée de l’impact économique de l’immigration sur le pays, abordant des thèmes aussi cruciaux que le taux d’emploi des immigrés, les dépenses publiques, et la contribution globale de l’immigration à l’économie française.
Immigration : combien ça coûte ?
Ce que vous coûte l'immigration
Selon le rapport de la fondation Concorde, la contribution de l'immigration au marché du travail en France se discute. Avec un taux d'emploi des immigrés et de leurs descendants inférieur à celui des Français sans ascendance migratoire (61.2% contre 69.1%), la contribution de cette population à l'économie française est questionnée. Le rapport souligne notamment que « le taux d’emploi des immigrants d’origine Afrique (Afrique et Maghreb) s’avère le plus faible » et que « le taux d’emploi des descendants d’immigrés soit lui-même inférieur à celui de leurs parents est particulièrement inquiétant ». Ces chiffres suggèrent une intégration professionnelle insuffisante, ce qui a des répercussions sur les recettes fiscales et la croissance économique.
Le rapport met en lumière que l'immigration, dans sa forme actuelle, ne constitue pas une solution aux pénuries de main d'œuvre en France. Il est indiqué que « l’immigration dégrade très fortement le taux d’emploi du pays », ce qui a pour conséquence un manque à gagner pour l'État en termes de recettes fiscales et sociales. De plus, le niveau de qualification inférieur des immigrés par rapport aux autochtones réduit leur contribution économique et fiscale.
Un investissement peu rentable
Contrairement à certaines idées reçues, le rapport indique que « l’immigration ne constitue nullement une solution aux difficultés de recrutement sectorielles ». Il n'existe pas de corrélation statistique entre la proportion d’immigrés dans certains secteurs et la facilitation des recrutements dans ces domaines. Cette situation souligne un décalage entre les compétences apportées par les immigrés et les besoins réels du marché du travail français.
Le rapport conclut que l’immigration, telle qu'elle est actuellement structurée, ne favorise pas la croissance économique de la France. Le faible taux d’emploi des immigrés et leur niveau de qualification réduit affectent négativement la compétitivité du pays sur le marché mondial. La France, se classant 19ème au niveau mondial en termes de compétitivité et de talents, doit repenser sa politique d'accueil et d'intégration pour maximiser les bénéfices économiques de l'immigration.