En 2013, Elon Musk, le fondateur de SpaceX et Tesla, dévoilait un projet qui aurait pu changer le monde : l’Hyperloop. Ce train futuriste promettait de relier Los Angeles à San Francisco en moins d’une heure, une prouesse rendue possible par des capsules filant à plus de 900 km/h dans des tubes sous vide.
Hyperloop : clap de fin pour le train du futur ?
Hyperloop : le début chaotique d’un concept
Hyperloop One, la société en charge du projet, a vu le jour en 2016, deux ans apès les premières recherches. Elon Musk et d’autres investisseurs l’ont dotée d’un budget dépassant les 400 millions de dollars. Mais ensuite le fondateur de Tesla s’en est séparé, laissant Hyperloop One au milliardaire Richard Branson qui l’a renommée Virgin Hyperloop One.
Le développement de l'Hyperloop a été marqué par des avancées et des obstacles. En 2020, Hyperloop One a réalisé un test avec des passagers, mais seulement à 170 km/h, loin des vitesses supersoniques promises. Hyperloop promettait en effet une vitesse près de dix fois supérieure, 1.100 km/h.
Malgré l'enthousiasme initial, le projet a subi des retards et des défis techniques, notamment le maintien d'un environnement à basse pression sur de longues distances et la stabilité des capsules à des vitesses élevées.
L’Europe a cru aussi à Hyperloop
Alors que le projet Hyperloop semblait s'essouffler aux États-Unis, l'Europe a continué à explorer cette technologie. Des initiatives comme EuroTube en Suisse ont maintenu l'espoir d'une concrétisation de l'Hyperloop, adaptant le concept à des contextes locaux et à des besoins spécifiques.
Finalement, le 21 décembre 2023, Bloomberg annonce la fermeture imminente d'Hyperloop One. La société n'a pas réussi à obtenir de contrats pour un Hyperloop fonctionnel et a décidé de vendre ses actifs. Un échec pour Elon Musk et Richard Branson qui semblent s’être depuis définitivement tournés vers l’espace. Elon Musk a développé SpaceX et obtenu des contrats avec la NASA, tandis que Richard Branson développe toujours Virgin Galactic qui se destine à du tourisme spatial et dont le premier vol a eu lieu à l’été 2023.