Fatigue, manque de sommeil, baisse de la lumière…L’entrée dans l’automne rend notre organisme plus vulnérable. A cela s’ajoute le passage de l’heure d’été à l’heure d’hiver qui dérègle l’horloge biologique. En effet, cette artificialisation du temps, que l’on recule ou que l’on avance les aiguilles nous soumet à de nombreuses adaptations physiques et psychiques. Voici un tour d’horizon et des conseils pour mieux vivre cette transition.
Santé : 6 conseils pour s’adapter à l’heure d’hiver
Heure d'hiver : rester attentif à son sommeil
Le passage à l’heure d’hiver déclenche souvent des problèmes de sommeil. Il nous incite à nous coucher et à nous lever plus tôt. Mais voilà, l’horloge biologique a ses règles et l’endormissement ne surgit pas aussi facilement pour tout le monde. Notre cerveau se synchronise sur une journée de 24 heures, grâce à l’hormone du sommeil appelée la mélatonine, qui nous permet d’avoir des repères quotidiens entre le jour et la nuit. Il est donc conseillé de se coucher une vingtaine de minutes plus tard durant 2 ou 3 jours avant le changement d'heure. L’endormissement sera plus aisé ensuite. De même, une courte sieste entre midi et deux, permet éventuellement de corriger les manques, temporairement.
Profiter de la lumière
Bien souvent, le départ et le retour du travail s’effectuent de nuit. Ce manque de luminosité a un impact psychologique et favorise souvent la dépression saisonnière. Pour cela, il est conseillé de sortir un maximum chaque jour, par exemple durant la pause de midi pour faire le plein de soleil ou de lumière. Il en va de même le week-end. Le corps réagira positivement à la luminosité du soleil qui diffuse des UVB synthétisés par la peau, sous la forme de vitamine D.
Eviter l’exposition aux écrans le soir
Les portables, ordinateurs et autres objets connectés sont source de lumière bleue. Elle empêche la sécrétion de la mélatonine et fausse les informations du cerveau. Elle altère la qualité du sommeil et en réduit également la durée. Il est plutôt recommandé de lire. La lecture détend le corps mais aussi l’esprit. Son effet est bénéfique pour les yeux, la mémoire et contre le stress.
Pratiquer la marche à pied
L’Organisation Mondiale de la Santé conseille de pratiquer une activité physique pendant 30 à 40 minutes par jour. La marche est sans contre-indication médicale. La sollicitation du système musculaire favorise la sécrétion des hormones et limite le stress. De même, marcher va permettre de moins souffrir des maladies chroniques et de surveiller sa ligne durant l’hiver. Enfin, la marche renforce notre système cognitif, libère les tensions et améliore la concentration au quotidien.
Adapter son alimentation
Durant la période hivernale, il est recommandé de consommer des poissons gras et des viandes maigres mais aussi des fruits et légumes de saison : les carottes, les navets, les courges, le potiron, les choux, les agrumes, les fruits exotiques… La liste est non exhaustive. Ils permettent de faire le plein de fibres, de vitamines et de minéraux. Sans oublier bien sûr d’ajouter régulièrement des féculents . Une alimentation équilibrée et moins riche est la clé pour garder sa ligne, la forme physique et mentale.
S’initier à la kinésiologie
Si un mal-être persiste durant la période hivernale, il est aussi possible d’effectuer une séance de kinésiologie. Fruit de la convergence entre la physiologie occidentale, l’énergétique traditionnelle chinoise et les récentes découvertes des neurosciences, la kinésiologie accompagne toute personne vers un meilleur équilibre sur le plan mental, émotionnel, physique et énergétique.