Les bières Heineken ont eu un goût amer pour les résultats du groupe au premier semestre. Tout particulièrement en Europe et surtout en Asie, où la situation économique est la moins favorable actuellement. Néanmoins, l’entreprise garde l’espoir d’une amélioration à venir.
Heineken vend moins de bières depuis le début de l’année
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Modifié le 1 août 2023 à 10h01
85.000Heineken emploie plus de 85.000 personnes dans le monde.
Au premier semestre de l'année, Heineken a enregistré une diminution de 5,6% du volume de ses ventes de bière, ce qui a entraîné une chute de 8,6% de son bénéfice net, ramené à 1,16 milliard d'euros. La hausse des prix de vente, nécessaire pour compenser l'inflation sans précédent des coûts des matières premières et de l'énergie, est citée comme l'une des causes principales de cette situation. Pourtant, malgré cette baisse des ventes, le chiffre d'affaires du groupe a grimpé de 6,3% pour atteindre 17,4 milliards d'euros au premier semestre, contre 16,4 milliards à la même période l'année dernière. Cette progression est attribuée à la hausse des prix de vente : Dolf van den Brink, le patron du groupe, a en effet expliqué que cette hausse des prix était indispensable « pour compenser l'inflation sans précédent des coûts des intrants et de l'énergie ».
Heineken vend moins de bières, mais le chiffre d'affaires augmente
En Europe, région qui subit l'impact inflationniste le plus élevé, la diminution des volumes de vente était attendue par Heineken. La situation en Asie-Pacifique est plus préoccupante, avec une demande « considérablement plus faible que prévu », en raison d'un ralentissement économique et d'une sous-performance au Vietnam. Cette situation défavorable a également affecté les ventes de bière premium, qui ont diminué de 6,5%, une baisse principalement causée par la situation au Vietnam et en Russie.
Optimisme prudent pour l'avenir
La Russie, où Heineken avait annoncé son retrait en mars 2022, a engendré une perte de valeur supplémentaire de 113 millions d'euros, s'ajoutant à une dépréciation de 88 millions d'euros en décembre 2022. Malgré ces difficultés, Heineken reste bien sûr un acteur clé sur le marché mondial de la bière. Le brasseur néerlandais, qui produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, envisage une stabilisation des prix au second semestre. Cette prévision indique une certaine confiance face à un contexte économique pourtant incertain.