Rentrée scolaire : une nouvelle campagne contre le harcèlement

Harcèlement scolaire : une rentrée sous le signe de la prévention

Le 1 septembre 2024, veille de la rentrée, Gabriel Attal, Premier ministre démissionnaire, s’est rendu dans l’école Jean de la Fontaine à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) pour lancer une campagne nationale contre le harcèlement scolaire. L’objectif est clair : prévenir et sensibiliser, surtout chez les adultes, face à une violence qui pousse chaque année des milliers d’enfants à aller à l’école avec la boule au ventre. Cela s'inscrit dans la continuité de ses actions lorsqu'il était ministre de l’Éducation nationale et c'est une réponse donnée à la détresse des jeunes victimes.

Cette campagne prend la forme d’une « expérience sociale filmée ». Des adultes ont endossé les rôles de harceleurs ou de harcelés et ont été confrontés à des situations réelles rapportées par le 3018, le numéro d’appel dédié aux victimes de harcèlement. En collaboration avec l’association e-Enfance et des pédopsychiatres, l'objectif est de provoquer une prise de conscience collective sur l’impact dévastateur du harcèlement. Gabriel Attal a martelé que « le harcèlement est un poison, mais nous sommes en train de trouver l’antidote ». Une phrase forte, qui résonne comme un engagement à poursuivre ce combat, même après son départ de Matignon, probablement dans les prochaines heures.

Des mesures concrètes pour changer la donne

Pendant qu'il était ministre à l’Éducation nationale (du 29 juillet 2023 au 9 janvier 2024), Gabriel Attal avait déjà introduit des mesures fortes pour lutter contre le harcèlement scolaire. Il avait notamment promulgué un décret visant à faire changer d’établissement le harceleur plutôt que la victime, et instauré des cours d’empathie, généralisés cette année en maternelle et en primaire. Ces cours, qui visent à inculquer des valeurs de respect et de compréhension dès le plus jeune âge, sont une arme supplémentaire dans la lutte contre ce fléau. Ce combat, Gabriel Attal s’y est engagé corps et âme, et il continuera à le mener, même après avoir quitté ses fonctions.

Avec plus d’un million d’enfants victimes chaque année, le harcèlement scolaire est un problème de société qui nécessite l’implication de tous : parents, enseignants, et bien sûr, l’État. En renforçant la prévention et en sensibilisant les adultes, cette campagne vise à enrayer une violence insidieuse qui brise les vies des jeunes victimes.