La SNCF doit composer, en ce mois de février 2024, avec un mouvement social d’ampleur. Les contrôleurs ferroviaires ont annoncé une grève qui s’étendra du vendredi 16 février 2024 au dimanche 18 février 2024, en pleine période de vacances scolaires. Très suivie, la grève devrait contraindre la SNCF à revoir fortement à la baisse son offre.
Grève à la SNCF : près d’un train sur deux annulé ?
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Publié le 14 février 2024 à 9h00
70%Les syndicats s'attendent à 70% de grévistes chez les contrôleurs de la SNCF.
Les contrôleurs de la SNCF font grève
La grève annoncée par les contrôleurs de la SNCF promet d'être suivie de près, avec une mobilisation importante des syndicats. Selon ces derniers, sept contrôleurs sur dix prévoient de cesser le travail. La question qui brûle les lèvres est : comment la SNCF compte-t-elle organiser le trafic durant ces jours de grève ?
Christophe Fanichet, directeur général de SNCF Voyageurs, a pris la parole pour rassurer les usagers. « L'objectif est d'assurer un TGV sur deux qui circule », a-t-il déclaré au micro de France Info, mercredi 14 février 2024. Malheureusement, il a également été franc : « tous les trains ne vont pas partir ». Surtout que l’organisation va porter une attention particulière portée aux trajets vers les stations de ski. Le PDG de la SNCF également souligné l'importance d'équilibrer la circulation entre les TGV Ouigo et Inoui.
Décaler le voyage ou perdre son train...
Avec un objectif de seulement un train sur deux qui roule, pour les TGV, les conséquences pour les voyageurs seront massives. Et elles se répercuteront sur tout le réseau. Néanmoins, Christophe Fanichet assure que « dans la plupart des cas, vous pourrez partir ce week-end si vous décalez votre voyage de quelques heures », des places étant encore disponibles sur des trajets aux horaires moins prisés.
Quant aux voyageurs lésés, il seront évidemment remboursés. L’annulation du train permet en effet de prétendre au remboursement complet du prix du billet. Mais le PDG de la SNCF pourrait aller plus loin. Sur FranceInfo, il affirme qu’un « dédommagement exceptionnel » est à l’étude.