À l’approche des vacances scolaires, une ombre plane sur les plans de voyage de milliers de Français. Les contrôleurs de la SNCF brandissent la menace d’une grève du 16 au 18 février 2024, soit le premier weekend des vacances d’hiver.
Grève à la SNCF : les contrôleurs menacent les vacances de février
Contrôleurs SNCF, un mécontentement croissant
La menace de grève des contrôleurs de la SNCF n'est pas à prendre à la légère. Leurs revendications portent sur des questions telles que la hausse des salaires, une revalorisation des primes de travail et la reconnaissance de la pénibilité de leur métier. Depuis Noël 2022, le dialogue entre les syndicats et la direction semble s'enliser, malgré des promesses de résolution des conflits. Le syndicat Sud-Rail, notamment, a exprimé son mécontentement, pointant du doigt l'absence de mesures concrètes pour répondre à leurs demandes, et a ainsi déposé un préavis de grève pour les journées du 15 au 19 février 2024.
Les contrôleurs réclament une augmentation de leur rémunération qui ne s'est élevée qu'à 1,2% après les dernières négociations obligatoires (NAO), avec une hausse de leur prime de travail de 500 euros par mois. La période choisie pour la grève n'est pas anodine : elle coïncide avec le départ en vacances de milliers de Français, le 16 février étant le premier weekend des vacances scolaires.
Entre perturbations et négociations
La menace de grève des contrôleurs de la SNCF suscite de vives inquiétudes parmi les voyageurs. Avec plus de 200.000 personnes attendues dans les trains du 16 au 18 février 2024, les perturbations pourraient être majeures. Des annulations de TGV et de trains régionaux sont déjà envisagées, impactant non seulement les grandes lignes, mais aussi les trajets locaux, en particulier en Île-de-France, mais aussi à Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Montpellier, Dijon, Besançon, Limoges, et Poitiers. La CGT-cheminot, premier syndicat de la SNCF, a, lui aussi, déposé un préavis de grève à partir du jeudi 15 février.
Les zones de départ en vacances, comme Besançon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Limoges, Poitiers, et Bordeaux, pourraient voir leur accès considérablement réduit, mettant en péril les plans de milliers de familles. La SNCF et les autorités se préparent à cette éventualité, et tentent de mettre en place des mesures pour minimiser l'impact sur les voyageurs. Des négociations de dernière minute sont également attendues, dans l'espoir de trouver une résolution au conflit avant qu'il ne paralyse le réseau ferroviaire et le départ en vacances de milliers de Français.