Le 1ᵉʳ octobre 2024, une nouvelle grève mobilisera plusieurs syndicats de la SNCF. Alors que la mobilisation sociale fait suite à des revendications autour des retraites et des salaires, la SNCF annonce un trafic quasi normal pour les TGV. Mais qu’en est-il des trains régionaux et des autres liaisons ?
Grève SNCF du 1ᵉʳ octobre 2024 : quels impacts pour les voyageurs ?
Par
Modifié le 30 septembre 2024 à 10h58
La SNCF rassure : un trafic TGV « normal »
Dimanche 29 septembre 2024, la SNCF a tenu à rassurer les voyageurs en annonçant que la circulation des TGV resterait « normale » pour la journée du 1ᵉʳ octobre 2024. Cette annonce arrive alors que la mobilisation, initiée par plusieurs syndicats dont la CGT, Solidaires et FSU, s'organise pour exiger l'abrogation de la récente réforme des retraites et l'augmentation des salaires. En revanche, les voyageurs empruntant des trains régionaux (TER, Transilien) ou certaines liaisons Intercités pourraient faire face à de « légères » perturbations. La compagnie ferroviaire prévoit de publier les détails ligne par ligne dès aujourd'hui, pour une meilleure anticipation des déplacements.
La grève du 1ᵉʳ octobre est décrite par les syndicats comme « le match retour contre la réforme des retraites ». Selon Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, « nous pouvons obtenir son abrogation ». Le nouveau Premier ministre Michel Barnier se dit prêt à « améliorer » la réforme. Initialement prévue pour coïncider avec la présentation du budget à l’Assemblée, la manifestation parisienne aura finalement lieu la veille du discours de politique générale du Premier ministre. L’objectif des syndicats est clair : amplifier la pression et montrer que la réforme des retraites reste un sujet très important pour une large partie de la population.
Grève : des perturbations en vue pour les transports régionaux ?
Si la circulation des TGV est garantie, il n’en va pas de même pour les trains régionaux. Les prévisions annoncées par la SNCF font état de « légères perturbations » pour les TER, les trains Transilien et certaines liaisons Intercités. Cette information, bien que minimisant l'impact du mouvement, suscite des interrogations pour les usagers des transports du quotidien. La grève, qui débutera le 30 septembre à 19h et se terminera le 2 octobre à 8h, pourrait affecter plus d’un usager, notamment en Île-de-France. Les syndicats insistent sur l'importance de ce mouvement, qu’ils considèrent comme une réponse nécessaire face à ce qu'ils qualifient de « casse sociale » et de politique d’austérité.
Derrière cette mobilisation se cache un ensemble de revendications plus larges que la seule réforme des retraites. Les syndicats de la SNCF exigent « une augmentation générale des salaires » et « l’arrêt des plans d’économies ». Ils dénoncent également « la liquidation de Fret SNCF » et « la création de filiales TER », perçue comme une attaque contre les droits sociaux des cheminots. La CGT et SUD-Rail estiment que l'heure est venue de « construire un mouvement social » afin de renverser des politiques qu'ils jugent néfastes pour les travailleurs.