À l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le succès des agriculteurs lors de leurs manifestations semble faire des émules. Les mouvements de grève menacent de perturber cet événement mondial pour faire pression.
Grève : les JO de Paris 2024 paralysés ?
Les JO de Paris menacés par des grèves à répétition ?
Les secteurs clés pour le bon déroulement des Jeux Olympiques sont en ébullition. Les contrôleurs de la SNCF, les agents de la RATP, les pompiers, et même les employés de la Tour Eiffel ont exprimé leur mécontentement et leur volonté de recourir à la grève. Ces mouvements pourraient sérieusement compromettre la logistique et l'accueil des millions de visiteurs attendus.
Mathilde Panot, figure de proue de La France Insoumise, a vivement encouragé ces mouvements de grève, critiquant un gouvernement sourd aux revendications sociales. Selon elle, « le droit de grève, c’est la démocratie sociale », a-t-elle affirmé sur BFMTV le 16 février 2024. Un droit essentiel pour faire entendre les voix des travailleurs face à un exécutif jugé indifférent aux progrès sociaux et aux conditions de travail. Or, certains députés de droite espèrent limiter ce droit, comme Olivier Marleix (LR) qui a déposé une proposition de loi en ce sens jeudi 15 février 2024, avant la grève de la SNCF prévue le week-end suivant.
Des revendications variées mais un même mode d’action
Conséquence : la menace de grève pèse lourd sur les Jeux Olympiques. Une paralysie des transports, notamment, pourrait entraver sévèrement l'accès aux sites olympiques et la circulation dans Paris, déjà mise à rude épreuve par l'afflux de visiteurs. Les grèves dans des lieux emblématiques comme la Tour Eiffel, ou parmi les personnels essentiels à la sécurité et au bon déroulement des épreuves, pourraient également ternir l'image de la France sur la scène internationale.
Les revendications varient d'un secteur à l'autre, allant des conditions de travail à la rémunération, en passant par la contestation de certaines réformes gouvernementales. Les syndicats de la RATP et de la SNCF, par exemple, ont déjà déposé des préavis de grève, tandis que les pompiers et les employés de la Tour Eiffel ont entamé des mouvements pour faire valoir leurs droits. Les fonctionnaires appelés à travailler durant les Jeux réclament également des compensations, soulignant l'impossibilité de prendre des congés et la surcharge de travail prévue.