La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit avec la mise en place de la grève du jeudi 26 janvier 2023, une journée de grève en prévention de la mobilisation nationale et intersyndicale du mardi 31 janvier 2023.
Grève du jeudi 26 janvier 2023 : mobilisation préventive avant la journée du 31
Mise en place de la grève du jeudi 26 janvier 2023, la mobilisation préventive
La nouvelle journée nationale d’opposition est prévue le mardi 31 janvier 2023, mais certains secteurs d’activité ont décidé de se mobiliser un jour de plus et en avance, jeudi 26 janvier. Face au mépris du gouvernement pour l’opposition à la réforme, plusieurs syndicats appellent à un blocage plus contraignant, qui toucherait l’économie, seule solution pour être écouté et faire valoir des revendications.
Plusieurs membres du gouvernement se positionnent face à ces prises de paroles. « Le droit de grève n’est pas un droit de blocage », « nous n’acceptons aucune menace », les déclarations se suivent pour appeler à un apaisement de la situation. Un appel qui n’est pas écouté du côté des grévistes alors que les dockers, les raffineurs et les électriciens se mettent en grève. Deux jours de mobilisation préventive débutent le jeudi 26 janvier 2023.
Manifestation et opposition à la réforme des retraites, la lutte syndicale continue
Bloquer les ports, les imports et les exports, empêcher les expéditions de carburant, voire le ravitaillement des raffineries, les modalités d’action s’élargissent et les actions prennent de l’ampleur. Les électriciens en charge du réseau électrique annoncent quant à eux des baisses de tension sur le réseau, mais également des actions de réduction des tarifs, de gratuité, ou de rétablissement du courant. Des grévistes de la CGT avaient par exemple envoyé aux boulangeries une électricité deux fois moins chère que prévue par leur contrat. Le fournisseur d’énergie avait répondu en portant plainte. Aucune coupure de courant massive n’est pour autant à prévoir.
Enseignants, fonctionnaires, corps médical ou entreprises de travail comme la SNCF ou la RATP, des mouvements interprofessionnels s’organisent petit à petit, en plus de la journée de mobilisation nationale. Les saisonniers en charge des remontées mécaniques dans les stations de ski, majoritairement en faveur de la CGT, ont annoncé par ailleurs leur volonté d’organiser plusieurs jours de mobilisation pendant les vacances d’hiver, et même durant la Coupe du monde de ski alpin 2022-2023, prévue en partie à Méribel du 16 au 19 février.