La fin des négociations commerciales entre les différents intermédiaires de la grande distribution marque une nouvelle étape. En 2025, certains aliments verront leur prix augmenter de quelques centimes dans les rayons.
Grande distribution : plusieurs produits vont voir leur prix augmenter
La grande distribution va légèrement augmenter ses prix
Les négociations commerciales annuelles entre la grande distribution et les industriels, qui déterminent les prix des produits vendus en supermarché, viennent de s’achever. Si une certaine stabilité des prix est annoncée dans plusieurs rayons, certains produits alimentaires devraient subir une hausse notable, notamment en raison de l'évolution des coûts des matières premières et des tensions sur le marché mondial.
Les enseignes de la grande distribution, comme Carrefour, Leclerc et Intermarché, viennent de conclure leurs négociations avec les fournisseurs agro-industriels. Selon François-Xavier Huard, président de la Fédération nationale de l’industrie laitière, les produits laitiers connaîtront une légère augmentation de prix en mars 2025. Les yaourts et les fromages seront directement concernés par ces ajustements, avec des hausses de "quelques centimes d’euros" par unité, justifiées par une revalorisation du prix d’achat du lait aux éleveurs. Sur France Info, il insiste sur le fait que cette augmentation est destinée à mieux rémunérer les producteurs et à garantir la pérennité de la filière laitière en France.
Malgré tout, les prix devraient relativement stagner par rapport à l’année dernière, offrant un soulagement aux consommateurs après l’inflation galopante des années 2022 et 2023, qui avait vu les prix alimentaires grimper de 20 % en deux ans. Toutefois, certains rayons seront plus affectés par des hausses, notamment ceux du café, du cacao et du jus d’orange, principalement en raison de l’augmentation des coûts des matières premières et des aléas climatiques ayant impacté la production dans les pays exportateurs.
Les produits impactés et les justifications des industriels
Le secteur des produits laitiers n’est pas le seul touché par ces évolutions tarifaires. Le prix des boissons chaudes, comme le café et le chocolat en poudre, subira également une augmentation. Ces hausses sont en partie liées aux contraintes pesant sur les matières premières, ainsi qu’à l’augmentation des coûts de transport et de production. Le cacao, en particulier, a connu une flambée des prix sur les marchés mondiaux, due à une baisse des récoltes en Afrique de l’Ouest, principale région productrice.
Le jus d’orange, un autre produit sensible aux fluctuations du marché international, subira également des hausses en raison des conditions climatiques défavorables qui ont affecté la production brésilienne et américaine. À l’inverse, certains produits alimentaires pourraient connaître une baisse, comme l’huile d’olive, le sucre et le blé, en raison d’une offre plus abondante et d’une stabilisation des coûts logistiques.