En avril 2024, les ménages français peuvent souffler. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une baisse significative du prix du gaz. Un soulagement pour les 11 millions d’abonnés, après une période de fluctuations.
Prix du gaz : en avril 2024, il s’écroule (et c’est bon pour le portefeuille)
Prix du gaz : une baisse importante entre mars et avril 2024
Depuis le remplacement des tarifs réglementés par le prix repère le 1ᵉʳ juillet 2023, la CRE a joué un rôle clé dans la transparence des coûts du gaz. En effet, depuis juin 2023, la CRE dévoile chaque mois un prix repère pour le gaz. Ce tarif moyen estime les coûts que les fournisseurs doivent couvrir pour livrer le gaz naturel aux foyers. Ce mois d'avril 2024 ne déroge pas à la règle, avec une baisse notable des prix. Pour les consommateurs, c'est le résultat d'une tendance favorable sur les marchés de gros et d'une gestion efficace des coûts par les fournisseurs. Cette baisse est une bouffée d'oxygène, surtout après l'augmentation de la taxe sur la consommation de gaz naturel en janvier 2024.
Pour un foyer moyen se chauffant au gaz, le prix moyen par kilowattheure passe à 0,08792 € TTC, marquant une baisse de 4,5% entre mars et avril 2024. Cette diminution s'inscrit dans la continuité des mois précédents, confirmant une tendance à la baisse durable. La CRE, en ajustant les composantes de prix, assure ainsi aux consommateurs des coûts plus justes et prévisibles.
Les fournisseurs doivent rester compétitifs
La CRE insiste sur l'importance de comparer les offres. Avec la fin des tarifs réglementés, les consommateurs doivent être vigilants et utiliser les outils à disposition, comme le comparateur du Médiateur national de l'énergie, pour choisir l'offre la plus adaptée. Les fournisseurs, libres de fixer leurs tarifs, doivent néanmoins rester compétitifs, ce qui joue en faveur des consommateurs.
Cette baisse des prix est aussi l'occasion de repenser notre consommation de gaz. La CRE encourage à une utilisation plus responsable et à l'exploration d'alternatives plus durables. En effet, au-delà de l'aspect financier, c'est toute la question de la transition énergétique qui est en jeu. Les consommateurs sont invités à considérer leur impact environnemental, tout en bénéficiant de tarifs plus avantageux.