Garages associatifs : réparer sa voiture soi-même et faire des économies

Changer ses propres amortisseurs avec l’aide d’un mécano chevronné, dans un hangar rempli d’outils et de bonne humeur : derrière cette scène insolite se cache une alternative économique qui séduit de plus en plus d’automobilistes. Les garages associatifs !

Photo Jean Baptiste Giraud
By Jean-Baptiste Giraud Published on 15 avril 2025 16h07
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Garages associatifs : réparer sa voiture soi-même et faire des économies - © Economie Matin

« T’as oublié ça et ça » : le ton est amical, le cadre convivial, mais l’apprentissage est bien réel. Bienvenue dans un garage associatif, là où on visse, on apprend et on économise.

Garages associatifs : entraide, économies et cambouis

Dans l’univers souvent opaque des réparations automobiles, les garages associatifs émergent comme des alternatives coopératives qui allègent autant la facture que les angoisses mécaniques. Le principe est simple : on apporte sa voiture, ses pièces détachées (commandées en ligne ou ailleurs), et on la répare soi-même… mais pas seul. Sur place, un professionnel veille au grain, guide les gestes et supervise les étapes.

Ce modèle est doublement gagnant : il soulage le portefeuille tout en permettant de mettre les mains dans le moteur. Ce n’est plus un simple service : c’est une expérience. On vient avec une problématique, on repart avec une compétence. Pour certains, c’est un simple changement de plaquettes ; pour d’autres, une opération plus corsée, comme un remplacement d’embrayage ou d’amortisseurs.
Dans ce cadre, l’ambiance est loin de celle d’un garage traditionnel. Ici, pas de jargon inaccessible ni de portes closes. Les novices y trouvent un espace où poser des questions sans crainte, où chaque outil devient un levier de compréhension.

Des lieux qui tissent du lien et remettent de l’humain sous le capot

À l’heure où la mobilité reste une condition essentielle pour travailler, étudier ou simplement vivre décemment, l’entretien d’une voiture peut vite devenir un fardeau financier. Le garage associatif s’impose alors comme une solution accessible et durable, particulièrement adaptée aux foyers modestes ou aux étudiants. Il redonne de l’autonomie à ceux qui n’ont ni les moyens, ni la confiance nécessaire pour se lancer seuls dans des réparations.

Ces espaces sont aussi des pépites sociales. Autour d’un cric ou d’une clé dynamométrique, les discussions fusent, les échanges de bons plans circulent. Le garage associatif, c’est un peu le bistrot d’antan, avec de l’huile de moteur en plus. Les habitués se croisent, les nouveaux s’intègrent, et chacun apprend à son rythme.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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