Suite à 7.000 signalements en 2023, la DGCCRF a lancé une enquête sur les opérateurs de numéros surtaxés. Cette dernière a été publiée le 19 février 2024, et les résultats sont plutôt alarmants : près de la moitié sont coupables de fraude.
Numéro surtaxé : presque 50% des entreprises en abusent
Numéro surtaxé : 5 des 14 opérateurs sont en situation de fraude
Les numéros surtaxés (SMS ou appels), bien que légaux, se transforment parfois en véritables pièges pour les consommateurs, qui peuvent se retrouver avec une facture de plusieurs centaines d'euros à la suite d'un appel de quelques minutes. Sur les 14 opérateurs examinés par la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), 5 se sont trouvés en situation de fraude.
Ne vous faites plus avoir
La législation encadrant les numéros surtaxés est pourtant stricte. Elle impose aux entreprises une transparence totale sur les coûts et les services proposés. Sachez notamment que les services clients et après-vente doivent tous être accessibles au prix d'une communication normale. Dans le cas où un service est payant, le prix de la communication doit impérativement être donné aux consommateurs.
La méfiance est le maître mot. Par principe, évitez de répondre aux appels de numéros inconnus. Si l'appel que vous recevez est vraiment urgent, la personne à l'autre bout du fil vous laissera un message vocal. Sachez également qu'il est possible de vérifier la fiabilité d'un numéro et de le signaler via l'annuaire inversé : surmafacture.fr.
Vous pouvez également savoir si un numéro est surtaxé grâce à sa structure, voici quelques exemples de numéro frauduleux qu'il ne faut surtout pas composer :
- Les numéros à 10 chiffres commençant par 081, 082, ou 089.
- Les numéros courts à 4 chiffres débutant par 10, ou allant de 32 à 39.
- Les numéros à 6 chiffres commençant par 118.