Dans la dernière mise à jour du GAFI, la Bulgarie rejoint la liste des pays sous le feu des projecteurs pour leurs lacunes en matière de réglementation financière, tandis que le Panama et les Îles Caïmans font un pas en avant en se libérant de cette surveillance renforcée.
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Le GAFI (Groupe d'action financière) a récemment ajusté sa liste grise, y ajoutant la Bulgarie en raison de ses déficiences stratégiques dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Rejoignant un groupe de 22 juridictions, la Bulgarie est désormais sous le coup d'une surveillance renforcée pour fraude fisacle. Toutefois, le GAFI reconnaît ses efforts pour corriger le cap. Cet ajout sonne comme un rappel à l'ordre pour les nations à renforcer leur arsenal réglementaire face à des menaces financières en constante mutation.
Tandis que la Bulgarie fait son entrée, quatre autres pays, dont le Panama et les Îles Caïmans, se voient retirer de cette liste grise. Leur sortie témoigne des améliorations significatives apportées à leurs systèmes de régulation financière, alignées sur les normes exigeantes du GAFI. L'Albanie et la Jordanie, également retirées de la liste, illustrent que des changements proactifs et des réformes dédiées peuvent effectivement réorienter la perception internationale et rétablir la confiance dans leurs économies.
Garantir un système financier international transparent
La liste noire du GAFI reste cependant inchangée, avec des pays comme la Corée du Nord, l'Iran et la Birmanie toujours présents. Ces juridictions sont appelées à faire face à leurs déficiences stratégiques sérieuses et à adopter des mesures correctives pour se conformer aux standards internationaux. Le GAFI maintient sa recommandation pour que ses membres appliquent des contre-mesures sévères en cas de manquements particulièrement graves, pour protéger le système financier mondial.
Le GAFI continue de travailler avec assiduité avec les pays de la liste grise pour résoudre leurs problèmes de réglementation financière. Il encourage les juridictions à accomplir leurs plans d'action rapidement et à respecter les échéances convenues. Ces efforts sont essentiels pour plus de 200 pays et juridictions engagés dans la mise en œuvre des normes du GAFI, qui visent à garantir un système financier international transparent, sécurisé et résilient face aux menaces de blanchiment et de financement d'activités illégales.