Les parents se préparent chaque année à l’achat des fournitures scolaires pour la rentrée, un rituel souvent stressant en raison des fluctuations de prix. Or, cette année 2024, le coup de massue qui va frapper les finances des familles restera élevé. Car si une bonne nouvelle sur le front des prix des fournitures scolaires est à signaler, force est de constater que ce ne sera pas suffisant.
Fournitures scolaires : les prix baissent, mais pas assez
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Published on 16 juillet 2024 7h30
30%Le prix de la pâte à papier a baissé de 30%.
Les prix des fournitures scolaires en légère baisse en 2024 ?
En 2024, une légère baisse de 1% des prix du matériel scolaire a été observée par rapport à l'année précédente, selon une étude de l'UFC-Que Choisir publiée le 15 juillet 2024. Cependant, cette baisse modeste ne suffit pas à compenser l’augmentation de 10% entre juillet 2022 et juillet 2023, principalement due à la flambée des coûts de la pâte à papier.
Le coût des fournitures scolaires avait fortement augmenté l'année dernière en raison de la hausse de 14% des prix de la pâte à papier, une matière première essentielle pour les cahiers, feuilles et autres produits de papeterie. Bien que le prix de cette matière ait depuis baissé de 30%, cette réduction n’a pas été pleinement répercutée sur les prix de vente des fournitures scolaires.
Il y a même des augmentations de prix sur les fournitures scolaires
Les marques de distributeurs semblent être plus promptes à ajuster leurs tarifs, avec une baisse moyenne de 3%, tandis que les marques nationales montrent des augmentations modérées ou maintiennent leurs prix, avec des variations selon les marques : Exacompta (+6%), Oxford (+1%) et Bic (+0,5%). D’autres, comme Clairefontaine et Maped, ont réussi à réduire leurs prix. Les efforts les plus notables viennent des Coopératives U (-6%) et E.Leclerc (-5%).
« Ça arrête d'augmenter, mais on reste à des niveaux très élevés. L'année dernière les prix étaient tellement élevés que finalement les consommateurs avaient été obligés de réduire la voilure. Il y avait eu des volumes d'achat de fourniture en forte baisse et ça risque de continuer cette année », analyse Grégory Caret, directeur de l'Observatoire de la consommation à l'UFC-Que Choisir interrogé par RMC.