La rentrée scolaire 2024 apporte une bonne nouvelle pour les familles françaises : une baisse du coût des fournitures scolaires. Un bol d’air pour les ménages alors que les effets de plusieurs années d’inflation élevée continuent de se faire sentir sur le budget.
Fournitures : une rentrée scolaire un peu moins chère en 2024
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Published on 14 août 2024 10h05
3,77%Les fournitures non-papetières ont vu leurs prix augmenter de 3,77 %
Une rentrée scolaire un peu moins chère
Le coût des fournitures scolaires, selon les données publiées le 13 août 2024 par l’association Familles de France, est en baisse de 1,27 % par rapport à 2023. Une baisse qui concerne notamment les élèves entrant en classe de 6ème, où le coût total des fournitures s'établit à 223,46 euros.
Les variations des coûts des fournitures scolaires dépendent en grande partie du circuit de distribution choisi par les familles. Selon les données fournies par Familles de France :
- Hypermarchés : une augmentation de 2,38 % a été observée par l’association.
- Supermarchés : à l'inverse, les supermarchés ont vu une baisse de 1,64 %.
- Magasins spécialisés : une hausse modérée du prix des fournitures scolaires de 0,47 % a été constatée, ces magasins étant souvent associés à des produits de niche ou de qualité supérieure.
Le secteur de la papeterie a particulièrement bénéficié d'une baisse important de ses prix de 12,63 %, alors que les fournitures non-papetières ont vu leurs prix augmenter de 3,77 %. Quant aux articles de sport, leurs prix sont restés stables.
L’inflation ralentit et les familles font des choix stratégiques
La baisse des coûts des fournitures scolaires s'inscrit dans un contexte de ralentissement de l'inflation, passée de 4,9 % en décembre 2023 à 2,2 % en juin 2024. Cette accalmie sur la hausse des prix à la consommation a encouragé les familles à adopter des stratégies d'achat plus réfléchies. Les consommateurs sont devenus plus attentifs, cherchant à éviter le gaspillage et à limiter leurs achats au strict nécessaire, ce qui se traduit par une répartition des dépenses tout au long de l'année plutôt que des achats massifs en début d'année scolaire.