Chaque année, la période des fêtes, Noël et le jour de l’an nous autorise à prendre un peu de recul et pour les plus concernés de tirer le bilan de l’année. Premier regard : Les conséquences de l’absence d’une politique au service de la France Les politiques sont aussi impliqués. Leur avenir personnel est souvent prioritaire. La France revit sa situation économique, sociale, sécuritaire et financière.
Une fin d’année en crise, mais ne jamais perdre espoir
Comme d’habitude, les partisans du « tout va bien » ne cessent de le répéter (23%). Faut-il les croire ? L’hypocrisie et la tromperie sont sortie. Il leur faut des « coupables ». Les opposants et les plus critiques confirment que le pays est au « bord du précipice » (46%). Une autre partie importante abstentionniste de la population (31%) est indifférente et ne participe pas à la vie politique du pays.
2024 : Un deuxième semestre révélateur
Après les résultats des élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale et les résultats des élections législatives ont créé les conditions d’une forte instabilité. Si le succès des J.O. a retardé l’échéance de la prise de conscience, la suite n’en a été que pire. Une très brève parenthèse masque la crise gouvernementale liée à la chute du gouvernement suite à un 49-3 et à la censure. Il s’agit de la renaissance de Notre Dame de Paris, un message d’espoir spirituel. Une magnifique performance, associée à une réalisation d’exception dans les temps, qui démontre qu’en s’affranchissant des contraintes, on peut réussir en faisant valoir génie, expérience et savoir-faire.
Pour autant le problème politique de gouvernance de la France reste entier avec une dette supérieure à 110% du PIB et un déficit autour de 6%. Un ensemble qui s’aggrave lentement. Rien d’étonnant avec un taux de croissance prévisible voisin de 1%.
A l’international, la situation générale est inquiétante et incertaine. Les Occidentaux avec un G7 élargi, face aux BRICS en croissance, le démontrent. L’Afrique choisit son camp. La France est exclue. L’immigration n’est qu’un sous-produit au niveau de l’Europe. L’OTAN est dans l’incapacité de tirer une conclusion pour la guerre en Ukraine. Les Occidentaux sont divisés dans le conflit au Moyen-Orient avec Israël face aux terroristes du Hamas et aux complices de l’Iran. L’UE en profite pour nous démontrer sa faible influence et la confusion de sa position qui vient perturber toute libre discussion entre États européens, y compris d’ailleurs avec les États-Unis. La Commission dirige, ordonne et fait semblant de sanctionner. Démonstration est faite au passage avec le projet d’accord pour le Mercosur.
Garder confiance en soi pour espérer
La fin d’année 2024 est inquiétante. Un simple regard souligne l’état pitoyable de notre gouvernance et l’incertitude grandissante d’une issue assez proche pour permettre d’espérer. La notion de solution à court terme est difficile à croire. Évoquer le futur n’est pas plus crédible. Le deuxième semestre de cette année en est la parfaite illustration.
Après ce bilan incomplet avec ces brefs éléments pour se faire une opinion, faut-il se désespérer ? Surtout pas. Avant d’être un problème de moyens et de finances, de politique et de pouvoir, pour ne pas dire d’ego surdimensionné, c’est d’abord et avant tout un problème de choix et de réponse à une question élémentaire. Quel changement ? Pour quoi faire ? Quels sont les choix ? Lesquels sont prioritaires et concernent la plupart d’entre nous ? C’est aux Français dans leur ensemble de se prononcer. Il y aura les « pour » et les « contre ». C’est le seul moyen de retrouver un système stable à deux corps. Pour réussir, sommes-nous capables de trouver la « personne » avec les talents de leader qui ose, qui s’affirme et qui tend à convaincre l’opinion de cette impérative nécessité en proposant une voie et une façon d’y parvenir ?