Le filtre anti-arnaque, présenté mercredi 10 mai en Conseil des Ministres, devra permettre de lutter contre les escroqueries en ligne mises en place par des cybercriminels.
Filtre anti-arnaque : l’internaute doit aussi prendre des mesures
Le ministre de la transition numérique, Jean-Noël Barrot, soumet sa grande loi visant à « sécuriser et réguler l'espace numérique ». Du cyberharcèlement aux locations touristiques en passant par les arnaques par SMS, le projet de loi brasse de nombreux sujets. Il sera examiné d'ici l'été par le Sénat et devrait être testé lors de la Coupe du monde de rugby en septembre 2023 avant d’être généralisé en 2024.
Au moment où le gouvernement propose un filtre anti-arnaques, n’oublions pas que l’utilisateur du monde cyber doit garder le contrôle de sa vie privée. En effet, de nombreux risques sont liés à la divulgation de nos coordonnées personnelles, se transformant en tentative de fraude.
Pour y parer, il est recommandé d’utiliser des adresses e-mail temporaires et des boîtes de réception secondaires ou non-prioritaires. Si cela est possible à moindre coût, il recommandé d'utiliser un numéro de téléphone jetable pour se prémunir des appels indésirables et des tentatives d’hameçonnage. L’usage des cartes bancaires virtuelles à usage unique pour les achats en ligne permet également de réduire les risques de piratage et de fraude. Pour terminer, ne négligeons pas l'importance de la double authentification pour renforcer la sécurité des accès à nos comptes en ligne. En suivant ces cinq stratégies, les internautes peuvent préserver leur vie privée en ligne, minimiser leur empreinte numérique et réduire les risques de violations de données et de fraudes.